L'île Tromelin a connu un épisode tragique surnommé les « naufragés de Tromelin ».
Dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1761, L'Utile, frégate de la Compagnie française des Indes orientales affrétée par Jean-Joseph de Laborde et commandée par le capitaine Jean de La Fargue, fait naufrage sur les récifs coralliens de l'île. Le bateau parti de Bayonne en France avec cent-quarante-deux hommes d'équipage, après une escale à l'Île de France (actuelle île Maurice), avait embarqué cent soixante hommes, femmes et enfants malgaches à Foulpointe, sur la côte orientale de Madagascar, pour les emmener en esclavage sur l'île Maurice malgré l'interdiction de la traite décrétée par le gouverneur. Une erreur de navigation, due à l'utilisation de deux cartes contradictoires et à la navigation de nuit, fait échouer le navire sur les récifs de l'île Tromelin6.
Lors du naufrage, l'équipage et une soixantaine de Malgaches arrivent à rejoindre l'île ; mais les autres esclaves, enfermés dans les cales dont les issues étaient clouées chaque soir par peur d'une révolte, périssent noyés. L'équipage récupère différents équipements, des vivres ainsi que du bois de l'épave. Ils creusent un puits, permettant d'obtenir de l'eau tout juste potable, et se nourrissent des vivres récupérés, de tortues et d'oiseaux de mer.
Le capitaine Jean de Lafargue, ayant perdu la raison à la suite de la perte de son navire, est remplacé par son premier lieutenant, commandant en second, Barthélémy Castellan du Vernet. Celui-ci fait construire deux campements sommaires, l'un pour l'équipage et l'autre pour les esclaves, une forge et, avec les matériaux récupérés de l'épave, fait commencer la construction d'une embarcation. Deux mois après le naufrage, les 122 hommes d'équipage restants y prennent place difficilement, laissant les Malgaches sur l'île avec quelques vivres8.
Castellan promet à son équipage ainsi qu'aux soixante esclaves restés sur l'île de revenir les chercher. Cette promesse ne sera pas tenue car le gouverneur Antoine-Marie Desforges-Boucher refusera toujours au lieutenant Castellan de lui fournir un bateau pour retourner chercher les esclaves qu'il avait abandonnés. Les marins atteignent Madagascar en un peu plus de quatre jours et sont transférés à l'île Bourbon (aujourd'hui La Réunion) puis à l'Île de France (aujourd'hui l'île Maurice).
Durant la traversée de Madagascar vers l'île Bourbon à bord du Silhouette, le capitaine Lafargue décède de maladie et Castellan demande par de nombreuses fois l'autorisation d'aller secourir les esclaves restés sur l'île. Mais le gouverneur, furieux que Lafargue ait enfreint ses ordres de ne pas importer d'esclaves sur l'Île de France (par crainte d'un blocus de l'île par les Anglais et donc d'avoir des bouches supplémentaires à nourrir), refuse catégoriquement.
Castellan finit par abandonner et quitte l'Île de France pour rentrer en France métropolitaine fin août 1762. La nouvelle de cet abandon arrive à Paris et agite un temps le milieu intellectuel de la capitale avant que les naufragés ne soient oubliés avec la fin de la guerre de Sept Ans et la faillite de la Compagnie des Indes.
En 1773, un navire passant à proximité de l'île Tromelin les repère et les signale de nouveau aux autorités de l'Île de France5. Un bateau est envoyé mais ce premier sauvetage échoue, le navire n'arrivant pas à s'approcher de l'île. Un an plus tard, un second navire, La Sauterelle, ne connaît pas plus de réussite. Il réussit néanmoins à mettre une chaloupe à la mer et un marin parvient à rejoindre les naufragés à la nage, mais il doit être, lui aussi, abandonné par ses camarades qui ne peuvent accoster à cause de l'état de la mer et le navire doit quitter les parages de l'île. Ce marin fait construire, quelque temps plus tard, un radeau sur lequel il embarque avec trois hommes et trois femmes rescapés mais ce radeau disparaît en mer, sans doute en 1775.
Ce n'est que le 29 novembre 1776, quinze ans après le naufrage, que le chevalier de Tromelin10, commandant la corvette La Dauphine, récupère les huit esclaves survivants : sept femmes et un enfant de huit mois5. En arrivant sur place, le chevalier de Tromelin découvre que les survivants sont vêtus d'habits en plumes tressées et qu'ils ont réussi, pendant toutes ces années, à maintenir un feu allumé grâce au bois provenant de l'épave, l'île étant dépourvue d'arbres. Les survivants sont recueillis par Jacques Maillart, intendant de l'Île de France qui les déclara libres (ayant été acquis illégalement, ils ne furent pas considérés comme esclaves et n'avaient donc pas à être affranchis) et leur proposa de les ramener à Madagascar, ce qu'ils refusèrent. Maillart décide de baptiser l'enfant Jacques Moyse (Moïse), le jour même de son arrivée à Port-Louis le 15 décembre 1776 de renommer d'office sa mère « Ève » (alors que son nom malgache était Semiavou qui se traduit par « celle qui n’est pas orgueilleuse ») et de faire de même avec sa grand-mère qu'il nomme « Dauphine » d'après le nom de la corvette qui les a secourues. Le trio est accueilli dans la maison de l’intendant sur l’Île de France11,15. Le chevalier de Tromelin est le premier à décrire précisément l'île qui porte désormais son nom. Au XIXe siècle, l’île de Sable est rebaptisée du nom de Tromelin, en 1825 sur un relevé hydrographique anglais mais seulement vers 1885 chez les francophones.
Condorcet, plaidant l'abolition de l'esclavage dans son ouvrage Réflexions sur l'esclavage des nègres, paru en 1781 sous nom d'emprunt, relate la tragédie des naufragés de Tromelin afin d'illustrer l'inhumanité de la traite.
WHO’s Thirteenth General Programme of Work (GPW13) was approved by all Member States at the World Health Assembly in May 2018. Based on the Sustainable Development Goals, the GPW13 sets out WHO’s strategic direction for the next five years and includes new and ambitious Triple Billion targets.
The funds needed to achieve the GPW were estimated at US$ 14.1 billion in WHO’s first ever Investment Case. This amount has now been revised up to US$ 14.4 to cover additional funding needed for polio eradication.
https://www.who.int/about/planning-finance-and-accountability/how-who-is-funded
Programme Budget Portal
Thirteenth Programme of Work
The Programme Budget 2020-21
WHO Results (Biennium) Report 2018-2019
Why Invest in WHO
Our Contributors
Focus on Impact
The Investment Case
The Global Health Observatory /
Explore a world of health data :
https://www.who.int/data/gho
Xiphiacetus est un genre éteint de cétacés qui a vécu au Miocène du Burdigalien au Tortonien. Ses restes fossiles ont été mis au jour en Europe et en Amérique du Nord. Une expédition archéologique « Esclaves oubliés » menée par Max Guérout, ancien officier de la marine française et directeur des opérations du Groupe de recherche en archéologie navale et Thomas Romon, archéologue à l'Inrap, a lieu d'octobre à novembre 20065. Elle est placée sous le patronage de l'UNESCO et du Comité pour l'histoire et la mémoire de l'esclavage. Les résultats des découvertes sont rendus publics le 17 janvier 2007. Les dix membres de l'expédition sondent l'épave de L'Utile et fouillent l'île à la recherche des traces des naufragés dans le but de mieux comprendre leurs conditions de vie pendant ces quinze années.
Selon Max Guérout, chef de la mission, "En trois jours, un puits de 5 mètres de profondeur est creusé. Cela représente un effort considérable." "On a retrouvé de nombreux ossements d'oiseaux, de tortues, et de poissons." "L'arrivée de ces naufragés a dû causer une véritable catastrophe écologique pour l'île." "On n'a pas l'impression que ces gens étaient écrasés par leur condition. Ils ont essayé de survivre avec ordre et méthode."
Un journal de bord anonyme, attribué à l'écrivain de l'équipage, est retrouvé. Des soubassements d'habitations fabriquées en grès de plage et corail sont également mis au jour (les survivants transgressèrent ainsi une coutume malgache selon laquelle les constructions en pierre étaient réservées aux tombeaux). On retrouva aussi six gamelles en cuivre réparées à de nombreuses reprises et un galet servant à affûter les couteaux. Le feu du foyer est maintenu pendant quinze ans grâce au bois provenant de l'épave, l'île étant dépourvue d'arbres.
Une deuxième expédition organisée en novembre 2008 n'a pas permis de retrouver les sépultures observées en 1851 par un officier de marine anglais. Toutefois les restes de deux corps ont été mis au jour lors du creusement des fondations d'un bâtiment de la station météo. Trois bâtiments construits à l'aide de blocs de corail ont été découverts, dont la cuisine encore équipée des ustensiles de cuisine et en particulier de récipients en cuivre réparés à plusieurs reprises, témoignant de l'industrie des esclaves et de leur énergie à survivre.
Une troisième mission archéologique a eu lieu en novembre 2010. Elle a permis la découverte de trois nouveaux bâtiments et de nombreux objets, dont deux briquets et des silex, qui ont élucidé la technique utilisée par les naufragés pour rallumer le feu.
La quatrième expédition23 dont Thomas Romon est désormais co-directeur, a lieu en septembre/octobre 2013. D'une durée de 45 jours, elle a permis de relever de nombreux outils, des foyers et de comprendre l'aménagement du lieu, réalisé en quatre phases d'habitation.
En 2016, une exposition présentant les résultats des différentes campagnes de fouilles, intitulée « Tromelin, l’île des esclaves oubliés », a été présentée conjointement en France métropolitaine et dans les DROM : au musée Stella Matutina à Saint-Leu (île de La Réunion), au château des ducs de Bretagne à Nantes, à la Maison d’Agglomération de Lorient, au musée d'Aquitaine à Bordeaux, au musée départemental d'archéologie et de préhistoire de la Martinique à Fort-de-France au Musée Basque et de l'Histoire de Bayonne de juin à novembre 2017, et enfin au Musée de l'Homme à Paris du 13 février 2019 au 3 juin 2019.
Le naufrage de l'Atieth Rahamon :
Par la suite, l'île Tromelin connaît d'autres naufrages.
En 1830, le capitaine Laplace reçoit pour mission de reconnaître l'île et de s'assurer qu'il n'y ait pas de naufragés. Ne pouvant y aborder, il se contente d'en faire le tour, notant la présence de cabanes abandonnées. Il calcule aussi la position de l'île avec 15° 38' Sud et 52° 11' Est. Cette position n'est rectifiée qu'en 1955 par le révérend père Cattala qui travaille pour l'Observatoire de Tananarive avec 15° 53' Sud et 54° 31' Est.
Le 23 novembre 1867, le trois-mâts indien Atieth Rahamon, commandé par le capitaine Samuel C. Hodges, appareille de Port-Louis (Maurice) à destination de Bombay, chargé de 10 474 sacs de sucre avec deux passagers. Le 26 novembre, il fait naufrage au sud-est de l'île Tromelin. Équipage et passagers débarquent sur l'île. Une embarcation non pontée est envoyée pour chercher du secours. Les rescapés sont finalement sauvés par le brick français Pionnier (capitaine Delaselle), les 21 et 22 décembre. Cinquante-sept rescapés survivent sous des tentes faites avec les voiles du navire. Ils sont secourus trente-trois jours plus tard. Pendant leur séjour un cyclone très violent balaye l’île, dont rend compte le journal de bord du capitaine :
« […] Les tentes sous lesquelles nous vivions sont mises en pièces par le vent et les petits arbustes dont l’île était partiellement couverte, sont complètement arrachés au niveau des racines […] il est absolument impossible à qui que ce soit de résister à la force du vent sans se tenir à quelque chose, au risque d’être emporté et jeté à la mer . »
TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS - 9 h
LA BRUTALITÉ VERBALE N'EST PAS LA BRANCHE DU LABEUR CAR ÉTANT CONSTITUÉ DES LABYRINTHES
DES LANTERNES ET DES DESTINÉES. DANS L'ARCHITECTURE DE DÉDALE, ICARE N'EST PAS UN DÉSAVOUÉ
MAIS ON RESTE ENSEMBLE SUR LES DÉSIRS ET LES DESSEINS DE MINOS :
LES OUTILS ET LES OREILLES.
TAY
Médecine du travail et Vétérinaire des campagnes.
L'ÂME DE HEVRIN KHALAF...
UNE PÉNICHE SECOURISTE DITES BELEM DU PORT VIGUERIE DE LA RIVE GAUCHE QUI EST UN TRAIT D'UNION
ENTRE L'HOPITAL LA GRAVE ET L'HOTEL DIEU SAINT JACQUES...
Titre : L'aveugle et le paralytique...
Poète : Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794),
Recueil : Fables (1792).
Aidons-nous mutuellement,
La charge des malheurs en sera plus légère ;
Le bien que l'on fait à son frère
Pour le mal que l'on souffre est un soulagement.
Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine.
Pour la persuader aux peuples de la Chine,
Il leur contait le trait suivant.
Dans une ville de l'Asie
Il existait deux malheureux,
L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux.
Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie ;
Mais leurs cris étaient superflus,
Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique,
Couché sur un grabat dans la place publique,
Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus.
L'aveugle, à qui tout pouvait nuire,
Etait sans guide, sans soutien,
Sans avoir même un pauvre chien
Pour l'aimer et pour le conduire.
Un certain jour, il arriva
Que l'aveugle à tâtons, au détour d'une rue,
Près du malade se trouva ;
Il entendit ses cris, son âme en fut émue.
Il n'est tel que les malheureux
Pour se plaindre les uns les autres.
" J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vôtres :
Unissons-les, mon frère, ils seront moins affreux.
- Hélas ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère,
Que je ne puis faire un seul pas ;
Vous-même vous n'y voyez pas :
A quoi nous servirait d'unir notre misère ?
- A quoi ? répond l'aveugle ; écoutez. A nous deux
Nous possédons le bien à chacun nécessaire :
J'ai des jambes, et vous des yeux.
Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide :
Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés ;
Mes jambes, à leur tour, iront où vous voudrez.
Ainsi, sans que jamais notre amitié décide
Qui de nous deux remplit le plus utile emploi,
Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi. "
Jean-Pierre Claris de Florian.
TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS - 9 h
DANS LE SOLENNELLE DU SOMMEIL, LE SYSTÈME DU SILENCE A INTERPELLÉ LA BRUTALITÉ VERBALE
AFIN D'Y FAIRE ENTENDRE LA PAROLE DE LA SYNTAXE. LA CIRCONSTANCE ET LA CORRESPONDANCE
SUR LA VITESSE DE L'ASPECT POINTENT LES VICTOIRES, LES OUBLIÉS ET LES VICTIMES.
TAY
LES OUBLIETTES DES ACTES ONT DÉROGÉ L'ESPACE TEMPS DE LA FORME ET LA NATURE DÉVOILAIT
SES RÉALITÉS PAR DES RÉACTIONS SYMBOLIQUES : ON INTERPELLE L'ÉVOLUTION ET L'INSTANT DÉVOILE
LES SOUVENIRS DE L'INSOMNIE : L'INSTINCT DE LA RÉPUBLIQUE ET LA FORCE SOIENT LA RESPONSABILITÉ.
TAY
DANS LE MYSTÈRE ET LES MYTHES, LE MALHEUR CONSTRUIT SA FORCE SUR LES TRISTESSES ET LES OUBLIÉS DES TRIBUNAUX EN LES EXPOSANT COMME DES TROPHÉES. LE PRINCIPE A ÉTABLI DANS LES CIRCONSTANCES
ET MALGRÉ SA MALADIE, SA MÉMOIRE SE FAIT ENTENDRE DEPUIS LE CHANT DU CHAOS.
TAY
LE COMMENCEMENT DU CHAOS EST LE COMPAGNON DE VOYAGE QUI GUIDA DIEU VERS LA CRÉATION DE LA NATURE
OU LES NOTIONS DE LUMIÈRE ET DE MATIÈRE. LA MANIÈRE N'EST PAS L'ATTRIBUT DES ACTES ET LA RÉALITÉ
N'EST PAS LE DROIT UNIQUE DES PHARAONS.
TAY
DEPUIS LES RIVES DE L'OCÉAN PRIMORDIAL, L'OLIVIER OBSERVA LES RIVES DE LA MÉDITERRANÉE ET S'IMPLIQUA SUR LES TREMBLEMENTS DE TERRES : LES THÈSES ONT VOULU DÉVORER LES THÉORIES SUR LA ROUTE ET LA PRIÈRE : LA POUSSIÈRE INTERPELLE L'ORGUEIL DE LA FOUDRE.
TAY
SENTIMENTS ET TÉMOIGNAGES
DU CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie.
LE JUGE DE LA RÉPUBLIQUE DE L'OLIVIER...
MINISTRE DU SECOURISME COMMUN
DE LA RÉPUBLIQUE D’ISRAËL ET DE LA COMMUNAUTÉ PARLEMENTAIRE DE LA PALESTINE
POUR AMANDINE ET LES PEUPLES
_________________
Kounak le chat....
Dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1761, L'Utile, frégate de la Compagnie française des Indes orientales affrétée par Jean-Joseph de Laborde et commandée par le capitaine Jean de La Fargue, fait naufrage sur les récifs coralliens de l'île. Le bateau parti de Bayonne en France avec cent-quarante-deux hommes d'équipage, après une escale à l'Île de France (actuelle île Maurice), avait embarqué cent soixante hommes, femmes et enfants malgaches à Foulpointe, sur la côte orientale de Madagascar, pour les emmener en esclavage sur l'île Maurice malgré l'interdiction de la traite décrétée par le gouverneur. Une erreur de navigation, due à l'utilisation de deux cartes contradictoires et à la navigation de nuit, fait échouer le navire sur les récifs de l'île Tromelin6.
Lors du naufrage, l'équipage et une soixantaine de Malgaches arrivent à rejoindre l'île ; mais les autres esclaves, enfermés dans les cales dont les issues étaient clouées chaque soir par peur d'une révolte, périssent noyés. L'équipage récupère différents équipements, des vivres ainsi que du bois de l'épave. Ils creusent un puits, permettant d'obtenir de l'eau tout juste potable, et se nourrissent des vivres récupérés, de tortues et d'oiseaux de mer.
Le capitaine Jean de Lafargue, ayant perdu la raison à la suite de la perte de son navire, est remplacé par son premier lieutenant, commandant en second, Barthélémy Castellan du Vernet. Celui-ci fait construire deux campements sommaires, l'un pour l'équipage et l'autre pour les esclaves, une forge et, avec les matériaux récupérés de l'épave, fait commencer la construction d'une embarcation. Deux mois après le naufrage, les 122 hommes d'équipage restants y prennent place difficilement, laissant les Malgaches sur l'île avec quelques vivres8.
Castellan promet à son équipage ainsi qu'aux soixante esclaves restés sur l'île de revenir les chercher. Cette promesse ne sera pas tenue car le gouverneur Antoine-Marie Desforges-Boucher refusera toujours au lieutenant Castellan de lui fournir un bateau pour retourner chercher les esclaves qu'il avait abandonnés. Les marins atteignent Madagascar en un peu plus de quatre jours et sont transférés à l'île Bourbon (aujourd'hui La Réunion) puis à l'Île de France (aujourd'hui l'île Maurice).
Durant la traversée de Madagascar vers l'île Bourbon à bord du Silhouette, le capitaine Lafargue décède de maladie et Castellan demande par de nombreuses fois l'autorisation d'aller secourir les esclaves restés sur l'île. Mais le gouverneur, furieux que Lafargue ait enfreint ses ordres de ne pas importer d'esclaves sur l'Île de France (par crainte d'un blocus de l'île par les Anglais et donc d'avoir des bouches supplémentaires à nourrir), refuse catégoriquement.
Castellan finit par abandonner et quitte l'Île de France pour rentrer en France métropolitaine fin août 1762. La nouvelle de cet abandon arrive à Paris et agite un temps le milieu intellectuel de la capitale avant que les naufragés ne soient oubliés avec la fin de la guerre de Sept Ans et la faillite de la Compagnie des Indes.
En 1773, un navire passant à proximité de l'île Tromelin les repère et les signale de nouveau aux autorités de l'Île de France5. Un bateau est envoyé mais ce premier sauvetage échoue, le navire n'arrivant pas à s'approcher de l'île. Un an plus tard, un second navire, La Sauterelle, ne connaît pas plus de réussite. Il réussit néanmoins à mettre une chaloupe à la mer et un marin parvient à rejoindre les naufragés à la nage, mais il doit être, lui aussi, abandonné par ses camarades qui ne peuvent accoster à cause de l'état de la mer et le navire doit quitter les parages de l'île. Ce marin fait construire, quelque temps plus tard, un radeau sur lequel il embarque avec trois hommes et trois femmes rescapés mais ce radeau disparaît en mer, sans doute en 1775.
Ce n'est que le 29 novembre 1776, quinze ans après le naufrage, que le chevalier de Tromelin10, commandant la corvette La Dauphine, récupère les huit esclaves survivants : sept femmes et un enfant de huit mois5. En arrivant sur place, le chevalier de Tromelin découvre que les survivants sont vêtus d'habits en plumes tressées et qu'ils ont réussi, pendant toutes ces années, à maintenir un feu allumé grâce au bois provenant de l'épave, l'île étant dépourvue d'arbres. Les survivants sont recueillis par Jacques Maillart, intendant de l'Île de France qui les déclara libres (ayant été acquis illégalement, ils ne furent pas considérés comme esclaves et n'avaient donc pas à être affranchis) et leur proposa de les ramener à Madagascar, ce qu'ils refusèrent. Maillart décide de baptiser l'enfant Jacques Moyse (Moïse), le jour même de son arrivée à Port-Louis le 15 décembre 1776 de renommer d'office sa mère « Ève » (alors que son nom malgache était Semiavou qui se traduit par « celle qui n’est pas orgueilleuse ») et de faire de même avec sa grand-mère qu'il nomme « Dauphine » d'après le nom de la corvette qui les a secourues. Le trio est accueilli dans la maison de l’intendant sur l’Île de France11,15. Le chevalier de Tromelin est le premier à décrire précisément l'île qui porte désormais son nom. Au XIXe siècle, l’île de Sable est rebaptisée du nom de Tromelin, en 1825 sur un relevé hydrographique anglais mais seulement vers 1885 chez les francophones.
Condorcet, plaidant l'abolition de l'esclavage dans son ouvrage Réflexions sur l'esclavage des nègres, paru en 1781 sous nom d'emprunt, relate la tragédie des naufragés de Tromelin afin d'illustrer l'inhumanité de la traite.
WHO’s Thirteenth General Programme of Work (GPW13) was approved by all Member States at the World Health Assembly in May 2018. Based on the Sustainable Development Goals, the GPW13 sets out WHO’s strategic direction for the next five years and includes new and ambitious Triple Billion targets.
The funds needed to achieve the GPW were estimated at US$ 14.1 billion in WHO’s first ever Investment Case. This amount has now been revised up to US$ 14.4 to cover additional funding needed for polio eradication.
https://www.who.int/about/planning-finance-and-accountability/how-who-is-funded
Programme Budget Portal
Thirteenth Programme of Work
The Programme Budget 2020-21
WHO Results (Biennium) Report 2018-2019
Why Invest in WHO
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Focus on Impact
The Investment Case
The Global Health Observatory /
Explore a world of health data :
https://www.who.int/data/gho
Xiphiacetus est un genre éteint de cétacés qui a vécu au Miocène du Burdigalien au Tortonien. Ses restes fossiles ont été mis au jour en Europe et en Amérique du Nord. Une expédition archéologique « Esclaves oubliés » menée par Max Guérout, ancien officier de la marine française et directeur des opérations du Groupe de recherche en archéologie navale et Thomas Romon, archéologue à l'Inrap, a lieu d'octobre à novembre 20065. Elle est placée sous le patronage de l'UNESCO et du Comité pour l'histoire et la mémoire de l'esclavage. Les résultats des découvertes sont rendus publics le 17 janvier 2007. Les dix membres de l'expédition sondent l'épave de L'Utile et fouillent l'île à la recherche des traces des naufragés dans le but de mieux comprendre leurs conditions de vie pendant ces quinze années.
Selon Max Guérout, chef de la mission, "En trois jours, un puits de 5 mètres de profondeur est creusé. Cela représente un effort considérable." "On a retrouvé de nombreux ossements d'oiseaux, de tortues, et de poissons." "L'arrivée de ces naufragés a dû causer une véritable catastrophe écologique pour l'île." "On n'a pas l'impression que ces gens étaient écrasés par leur condition. Ils ont essayé de survivre avec ordre et méthode."
Un journal de bord anonyme, attribué à l'écrivain de l'équipage, est retrouvé. Des soubassements d'habitations fabriquées en grès de plage et corail sont également mis au jour (les survivants transgressèrent ainsi une coutume malgache selon laquelle les constructions en pierre étaient réservées aux tombeaux). On retrouva aussi six gamelles en cuivre réparées à de nombreuses reprises et un galet servant à affûter les couteaux. Le feu du foyer est maintenu pendant quinze ans grâce au bois provenant de l'épave, l'île étant dépourvue d'arbres.
Une deuxième expédition organisée en novembre 2008 n'a pas permis de retrouver les sépultures observées en 1851 par un officier de marine anglais. Toutefois les restes de deux corps ont été mis au jour lors du creusement des fondations d'un bâtiment de la station météo. Trois bâtiments construits à l'aide de blocs de corail ont été découverts, dont la cuisine encore équipée des ustensiles de cuisine et en particulier de récipients en cuivre réparés à plusieurs reprises, témoignant de l'industrie des esclaves et de leur énergie à survivre.
Une troisième mission archéologique a eu lieu en novembre 2010. Elle a permis la découverte de trois nouveaux bâtiments et de nombreux objets, dont deux briquets et des silex, qui ont élucidé la technique utilisée par les naufragés pour rallumer le feu.
La quatrième expédition23 dont Thomas Romon est désormais co-directeur, a lieu en septembre/octobre 2013. D'une durée de 45 jours, elle a permis de relever de nombreux outils, des foyers et de comprendre l'aménagement du lieu, réalisé en quatre phases d'habitation.
En 2016, une exposition présentant les résultats des différentes campagnes de fouilles, intitulée « Tromelin, l’île des esclaves oubliés », a été présentée conjointement en France métropolitaine et dans les DROM : au musée Stella Matutina à Saint-Leu (île de La Réunion), au château des ducs de Bretagne à Nantes, à la Maison d’Agglomération de Lorient, au musée d'Aquitaine à Bordeaux, au musée départemental d'archéologie et de préhistoire de la Martinique à Fort-de-France au Musée Basque et de l'Histoire de Bayonne de juin à novembre 2017, et enfin au Musée de l'Homme à Paris du 13 février 2019 au 3 juin 2019.
Le naufrage de l'Atieth Rahamon :
Par la suite, l'île Tromelin connaît d'autres naufrages.
En 1830, le capitaine Laplace reçoit pour mission de reconnaître l'île et de s'assurer qu'il n'y ait pas de naufragés. Ne pouvant y aborder, il se contente d'en faire le tour, notant la présence de cabanes abandonnées. Il calcule aussi la position de l'île avec 15° 38' Sud et 52° 11' Est. Cette position n'est rectifiée qu'en 1955 par le révérend père Cattala qui travaille pour l'Observatoire de Tananarive avec 15° 53' Sud et 54° 31' Est.
Le 23 novembre 1867, le trois-mâts indien Atieth Rahamon, commandé par le capitaine Samuel C. Hodges, appareille de Port-Louis (Maurice) à destination de Bombay, chargé de 10 474 sacs de sucre avec deux passagers. Le 26 novembre, il fait naufrage au sud-est de l'île Tromelin. Équipage et passagers débarquent sur l'île. Une embarcation non pontée est envoyée pour chercher du secours. Les rescapés sont finalement sauvés par le brick français Pionnier (capitaine Delaselle), les 21 et 22 décembre. Cinquante-sept rescapés survivent sous des tentes faites avec les voiles du navire. Ils sont secourus trente-trois jours plus tard. Pendant leur séjour un cyclone très violent balaye l’île, dont rend compte le journal de bord du capitaine :
« […] Les tentes sous lesquelles nous vivions sont mises en pièces par le vent et les petits arbustes dont l’île était partiellement couverte, sont complètement arrachés au niveau des racines […] il est absolument impossible à qui que ce soit de résister à la force du vent sans se tenir à quelque chose, au risque d’être emporté et jeté à la mer . »
TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS - 9 h
LA BRUTALITÉ VERBALE N'EST PAS LA BRANCHE DU LABEUR CAR ÉTANT CONSTITUÉ DES LABYRINTHES
DES LANTERNES ET DES DESTINÉES. DANS L'ARCHITECTURE DE DÉDALE, ICARE N'EST PAS UN DÉSAVOUÉ
MAIS ON RESTE ENSEMBLE SUR LES DÉSIRS ET LES DESSEINS DE MINOS :
LES OUTILS ET LES OREILLES.
TAY
Médecine du travail et Vétérinaire des campagnes.
L'ÂME DE HEVRIN KHALAF...
UNE PÉNICHE SECOURISTE DITES BELEM DU PORT VIGUERIE DE LA RIVE GAUCHE QUI EST UN TRAIT D'UNION
ENTRE L'HOPITAL LA GRAVE ET L'HOTEL DIEU SAINT JACQUES...
Titre : L'aveugle et le paralytique...
Poète : Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794),
Recueil : Fables (1792).
Aidons-nous mutuellement,
La charge des malheurs en sera plus légère ;
Le bien que l'on fait à son frère
Pour le mal que l'on souffre est un soulagement.
Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine.
Pour la persuader aux peuples de la Chine,
Il leur contait le trait suivant.
Dans une ville de l'Asie
Il existait deux malheureux,
L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux.
Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie ;
Mais leurs cris étaient superflus,
Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique,
Couché sur un grabat dans la place publique,
Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus.
L'aveugle, à qui tout pouvait nuire,
Etait sans guide, sans soutien,
Sans avoir même un pauvre chien
Pour l'aimer et pour le conduire.
Un certain jour, il arriva
Que l'aveugle à tâtons, au détour d'une rue,
Près du malade se trouva ;
Il entendit ses cris, son âme en fut émue.
Il n'est tel que les malheureux
Pour se plaindre les uns les autres.
" J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vôtres :
Unissons-les, mon frère, ils seront moins affreux.
- Hélas ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère,
Que je ne puis faire un seul pas ;
Vous-même vous n'y voyez pas :
A quoi nous servirait d'unir notre misère ?
- A quoi ? répond l'aveugle ; écoutez. A nous deux
Nous possédons le bien à chacun nécessaire :
J'ai des jambes, et vous des yeux.
Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide :
Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés ;
Mes jambes, à leur tour, iront où vous voudrez.
Ainsi, sans que jamais notre amitié décide
Qui de nous deux remplit le plus utile emploi,
Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi. "
Jean-Pierre Claris de Florian.
TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS - 9 h
DANS LE SOLENNELLE DU SOMMEIL, LE SYSTÈME DU SILENCE A INTERPELLÉ LA BRUTALITÉ VERBALE
AFIN D'Y FAIRE ENTENDRE LA PAROLE DE LA SYNTAXE. LA CIRCONSTANCE ET LA CORRESPONDANCE
SUR LA VITESSE DE L'ASPECT POINTENT LES VICTOIRES, LES OUBLIÉS ET LES VICTIMES.
TAY
LES OUBLIETTES DES ACTES ONT DÉROGÉ L'ESPACE TEMPS DE LA FORME ET LA NATURE DÉVOILAIT
SES RÉALITÉS PAR DES RÉACTIONS SYMBOLIQUES : ON INTERPELLE L'ÉVOLUTION ET L'INSTANT DÉVOILE
LES SOUVENIRS DE L'INSOMNIE : L'INSTINCT DE LA RÉPUBLIQUE ET LA FORCE SOIENT LA RESPONSABILITÉ.
TAY
DANS LE MYSTÈRE ET LES MYTHES, LE MALHEUR CONSTRUIT SA FORCE SUR LES TRISTESSES ET LES OUBLIÉS DES TRIBUNAUX EN LES EXPOSANT COMME DES TROPHÉES. LE PRINCIPE A ÉTABLI DANS LES CIRCONSTANCES
ET MALGRÉ SA MALADIE, SA MÉMOIRE SE FAIT ENTENDRE DEPUIS LE CHANT DU CHAOS.
TAY
LE COMMENCEMENT DU CHAOS EST LE COMPAGNON DE VOYAGE QUI GUIDA DIEU VERS LA CRÉATION DE LA NATURE
OU LES NOTIONS DE LUMIÈRE ET DE MATIÈRE. LA MANIÈRE N'EST PAS L'ATTRIBUT DES ACTES ET LA RÉALITÉ
N'EST PAS LE DROIT UNIQUE DES PHARAONS.
TAY
DEPUIS LES RIVES DE L'OCÉAN PRIMORDIAL, L'OLIVIER OBSERVA LES RIVES DE LA MÉDITERRANÉE ET S'IMPLIQUA SUR LES TREMBLEMENTS DE TERRES : LES THÈSES ONT VOULU DÉVORER LES THÉORIES SUR LA ROUTE ET LA PRIÈRE : LA POUSSIÈRE INTERPELLE L'ORGUEIL DE LA FOUDRE.
TAY
SENTIMENTS ET TÉMOIGNAGES
DU CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie.
LE JUGE DE LA RÉPUBLIQUE DE L'OLIVIER...
MINISTRE DU SECOURISME COMMUN
DE LA RÉPUBLIQUE D’ISRAËL ET DE LA COMMUNAUTÉ PARLEMENTAIRE DE LA PALESTINE
POUR AMANDINE ET LES PEUPLES
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Kounak le chat....