The Owl Town and Le clans des mouettes
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The Owl Town and Le clans des mouettes

SUR LE TEMPS. EN LES NOTES, J'OBSERVE CES PHÉNOMÈNES QUI CONSTITUENT LES MOUVEMENTS DE NOTRE VIE QUOTIDIENNE : AUX VÉRITÉS DE LA RÉALITÉ. TAY La chouette effraie

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AMANDINE NIETZSCHE-RIMBAUD LE LÉOPARD DES NEIGES, GORDON PACHA, FARIBA ADELKHAH ET CLOTILDE REISS

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POUR AMANDINE ET LES PEUPLES.

LA JOIE EST UNE RAISON ET UNE ESPÉRANCE : ELLE PEUPLE LE CŒUR DE LA PRUDENCE ET DE LA JUSTICE. ELLE EST UNE PRÉSENCE ET UNE EXISTENCE.
LA JOIE N'EST PAS GROSSIÈRE : ELLE EST TIMIDE QUAND ON RÉALISE SA PRÉSENCE. DANS SON COMPORTEMENT, LA JOIE EST DANS L'OMBRE DU CŒUR : DANS LA CRAINTE DE DISPARAITRE AU PREMIER ÉVÉNEMENT OU DEVANT LES CONTRARIÉTÉS DES SENTIMENTS.
LA JOIE DANS SA PUDEUR ESSAYE D’ÊTRE DANS L'EXISTENCE ET LA CONSCIENCE ESSAYE DE LA RAMENER VERS LA RÉALITÉ. C'EST DANS CES INSTANT QUE LA RAISON ET L'ESPRIT INTERPELLE L’ÂME ! CE SENTIMENT MÉRITE DE VIVRE SANS ÊTRE INJURIER : LA JOIE EST CRAINTIVE ET EN AUCUN CAS, GROSSIÈRE.
DANS L'ARDEUR, LA RÉSISTANCE EST LA NOTION OÙ
LA CONSCIENCE PEUPLE LE TEMPS ET SES DOGMATISME. L'EXISTENCE, L'ESPRIT ET L’ÂME SONT DANS LE COMBAT ET LA JOIE : AYANT L’ÊTRE AIMÉE ET LES SENTIMENTS DANS LE CŒUR OÙ LA LOYAUTÉ DÉVORE LA LOGISTIQUE. CE SENTIMENT EST LA SINCÉRITÉ.

YANIS

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 24 min
En réponse à @datirachida
DANS L'ARDEUR, LA RÉSISTANCE EST LA NOTION OÙ
LA CONSCIENCE PEUPLE LE TEMPS ET SES DOGMATISMES. L'EXISTENCE, L'ESPRIT ET L’ÂME SONT DANS LE COMBAT ET LA JOIE :
AYANT L’ÊTRE AIMÉ ET LES SENTIMENTS DANS LE CŒUR OÙ LA LOYAUTÉ DÉVORE LA LOGISTIQUE.
CE SENTIMENT EST LA SINCÉRITÉ.
TAY

L'ARDEUR DU COMBAT EST DANS LE DROIT D’ÊTRE DANS L'ESPACE PUBLIC :
LA LIBERTÉ EST UN SENTIMENT DEVANT L’ADVERSITÉ ET LES RAISONS. IL FAUT LUTTER CONTRE L'HOMOPHOBIE
COMME ÊTRE FERME FACE AUX JALOUSIES ET AUX RANCŒURS QUI ENGENDRENT LE CHANTAGE, LES VIOLS ET LES HOMICIDES.
TAY

LA SITUATION DOIT NOUS AMENER AUX RESPECTS DES LIBERTÉS : LE DROIT D’ÊTRE SOI DANS L'ESPACE PUBLIC.
ÊTRE EN SÉCURITÉ DOIT NOUS AMENER À VOIR LES ARNAQUES AUX CHIRURGIES ESTHÉTIQUES CAR LA COUR DES MIRACLES A UNE JUSTICE : LE CAMOUFLAGE EST UNE RAISON QUI VOMIE LA MUTILATION.
TAY

Sénat @Senat · 15 mai
Cercle bleu
Le 14/05/20, la délégation #OutremerSénat entendait @AnnickGirardin, ministre des outre-mer, dans le cadre de l’étude sur l'urgence économique dans les #OutreMer à la suite de la crise de #COVID19.
bit.ly 2T7LHfi
Cahier avec couverture 20 propositions
bit.ly 2WxlDMI

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 17h
En réponse à @Senat @AnnickGirardin et 9 autres
AMANDINE NIETZSCHE-RIMBAUD, L’OCÉAN ET LE CORBEAU DE YAHVÉ.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t1031-amandine-nietzsche-rimbaud-locean-et-le-corbeau-de-yahve
JACQUES CHIRAC, ALAIN POHER, PIERRE MESSMER ET LE DROIT.
http://la-5ieme-republique.actifforum.com/t733-jacques-chirac-alain-poher-pierre-messmer-et-le-droit
LA GÉNÉRATION DE NINA, SES ESPÉRANCES ET SES TRAVAUX.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t501-la-generation-de-nina-ses-esperances-et-ses-travaux
Y'BECCA EN JÉRUSALEM.
TAY

DOUCE AMANDINE, LE GEBEL BARKAL, LA NOAA ET LE YELLOWSTONE.
http://la-5ieme-republique.actifforum.com/t768-douce-amandine-le-gebel-barkal-la-noaa-et-le-yellowstone
AMÉNAGEMENT DU LITTORAL, BAC D'ELOKA ET LE SERVICE PUBLIC.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t589-lamenagement-du-littoral-bac-d-eloka-et-le-service-public
L'OURAGAN, LE CYCLONE ET LE TYPHON EN FRANCE.
http://la-5ieme-republique.actifforum.com/t465-dans-un-etat-dans-une-utopie-et-dans-un-corps
Y'BECCA EN JÉRUSALEM : LES SECOURISMES.
TAY

Senato Repubblica @SenatoStampa · 16 mai
#Coronavirus. Nota del @SR_Bilancio
su decreto-legge n. 29 su detenzioni domiciliari e differimenti pena
http://senato.it/japp/bgt/showdoc/18/DOSSIER/0/1151830/index.html?part=dossier_dossier1
#Covid19

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 17h
En réponse à @SenatoStampa et @SR_Bilancio
Space is the Place! Find Out What's Happening this Week at NASA.
https://nasa.gov/specials/artemis-accords/index.html
De nouvelles preuves de panaches de vapeur d’eau sur Europe...
http://esa.int/ESA_Multimedia/Images/2020/05/De_nouvelles_preuves_de_panaches_de_vapeur_d_eau_sur_Europe_l_une_des_lunes_de_Jupiter
How Engineers at NASA-JPL Persevered to Develop a Ventilator.
https://jpl.nasa.gov/news/news.php?feature=7661&utm_source=iContact&utm_medium=email&utm_campaign=nasajpl&utm_content=vital20200515-1
Y'BECCA.
TAY

Senato Repubblica @SenatoStampa · 16 mai
Per conoscere il #Senato: storia dell'Aula legislativa di #PalazzoMadama. Servizio @RaiParlamento
https://youtu.be/8rHgRP-YB-Q #OpenSenato

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 17h
En réponse à @SenatoStampa et @RaiParlamento
LETTRES POUR AMANDINE ET SES TERRES NATALES : LES ARDENNES.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t1044-lettres-pour-amandine-et-ses-terres-natales-les-ardennes
LE GIGN, HISTOIRE DES SCIENCES ET ALEXANDRE KOYRÉ.
http://la-5ieme-republique.actifforum.com/t708-le-gign-histoire-des-sciences-et-alexandre-koyre
L’AMÉNAGEMENT DU LITTORAL, BAC D'ELOKA ET LE SERVICE PUBLIC.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t589-lamenagement-du-littoral-bac-d-eloka-et-le-service-public
Y'BECCA EN JÉRUSALEM.
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L'ALHAMBRA, L'ABEILLE, LA FEMME, Y'BECCA ET LA RÉPUBLIQUE.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t592-l-alhambra-l-abeille-la-femme-y-becca-et-la-republique
DOUCE AMANDINE, LE GEBEL BARKAL, LA NOAA ET LE YELLOWSTONE.
http://la-5ieme-republique.actifforum.com/t768-douce-amandine-le-gebel-barkal-la-noaa-et-le-yellowstone
JUGE DE LA RÉPUBLIQUE DE L'OLIVIER, IPHIGÉNIE ET JÉRUSALEM.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t942-juge-de-la-republique-de-l-olivier-iphigenie-et-jerusalem
Y'BECCA EN JÉRUSALEM.
TAY

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 1h
LA JOIE EST UNE RAISON ET UNE ESPÉRANCE : ELLE PEUPLE LE COEUR DE LA PRUDENCE ET DE LA JUSTICE.
ELLE EST UNE PRÉSENCE ET UNE EXISTENCE.
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LA JOIE N'EST PAS GROSSIÈRE : ELLE EST TIMIDE QUAND ON RÉALISE SA PRÉSENCE. DANS SON COMPORTEMENT,
LA JOIE EST DANS L'OMBRE DU CŒUR : DANS LA CRAINTE DE DISPARAITRE AU PREMIER ÉVÉNEMENT OU DEVANT
LES CONTRARIÉTÉS DES SENTIMENTS.
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LA JOIE DANS SA PUDEUR ESSAYE D’ÊTRE DANS L'EXISTENCE ET LA CONSCIENCE ESSAYE DE LA RAMENER VERS LA RÉALITÉ.
C'EST DANS CES INSTANT QUE LA RAISON ET L'ESPRIT INTERPELLE L’ÂME ! CE SENTIMENT MÉRITE DE VIVRE SANS ÊTRE INJURIER :
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SENTIMENTS ET TÉMOIGNAGES
DU CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie.
LE JUGE DE LA RÉPUBLIQUE DE L'OLIVIER...
MINISTRE DU SECOURISME COMMUN
DE LA RÉPUBLIQUE D’ISRAËL ET DE LA COMMUNAUTÉ PARLEMENTAIRE DE LA PALESTINE
POUR AMANDINE ET LES PEUPLES

https://cris-et-echos.forumactif.com

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La révolution constitutionnelle persane est le premier événement de ce genre au Moyen-Orient. Elle ouvrit la voie à des changements importants en Perse, la faisant ainsi entrer dans l'ère moderne. Elle permit la tenue de débats sans précédent dans une presse bourgeonnante destinée à la petite frange alphabétisée du pays. Les intellectuels modernistes mirent la question de l’identité nationale au centre de débats et des luttes politiques lors de la révolution constitutionaliste de 1906.

La révolution constitutionnelle persane (en persan : Enghelab-e Mashruteh / انقلاب مشروطه) (appelée aussi révolution constitutionnelle de l'Iran) contre le règne despotique des chahs Qadjar commença en 1905 et dura jusqu'en 1911. Elle eut pour conséquence la fondation d'un parlement en Iran (la Perse).

Le mouvement, cependant, ne cessa pas avec la révolution et fut suivi du Mouvement constitutionnaliste du Guilan.

Des personnages comme Sardar Assad, Sattar Khan, Yeprem Khan et Bagher Khan, de puissantes tribus comme les Bakhtiari et des villes comme Tabriz jouèrent des rôles significatifs dans ce mouvement.

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_constitutionnelle_persane

La révolution constitutionnelle persane est le premier événement de ce genre au Moyen-Orient. Elle ouvrit la voie à des changements importants en Perse, la faisant ainsi entrer dans l'ère moderne. Elle permit la tenue de débats sans précédent dans une presse bourgeonnante destinée à la petite frange alphabétisée du pays. La révolution créa, dans un pays pauvre et extrêmement arriéré par rapport à ses voisins, de nouvelles occasions et de nouvelles perspectives à un Iran qui apparaissait sans frontières. De nombreux groupes différents se battirent pour définir la forme finale de cette révolution, et toute la société fut finalement changée d'une manière ou d'une autre par cette révolution. L'ordre ancien, que défendaient Nassereddine Chah et ses successeurs, fut finalement dépassé pour être remplacé par de nouvelles institutions, de nouvelles formes d'expression et un ordre social et politique nouveau. L’Iran était jusqu’ à la deuxième moitié du 19e siècle à l’écart des débats du monde moderne. Les Iraniens vivaient sous des monarchies. Depuis l’époque des Safavide, au 16e siècle, les religieux soutenaient l’ordre royal. La Dynastie de Qadjar présenta des portraits des despotes débauchés. A cette époque-là, les dépenses de la cour royale furent excessives et n'étaient destinées qu'à financer les loisirs des rois. Peut-être le voyage de rois comme Nasser eddin chah, tourna le regard iranien vers du pays d'Orientl'Occident.

En 1953, le shah Mohammad Reza Pahlavi reprend le pouvoir en Iran, douze ans après le départ de son père Reza Chah Pahlavi, forcé d'abdiquer en 1941 par l'invasion des Britanniques et des Soviétiques. Après une période d'interrègne civil, un coup d'État, appuyé par une opération clandestine de la CIA et du MI6, l' Opération Ajax renverse le gouvernement de son Premier ministre Mohammad Mossadegh pour mettre un terme à sa politique nationaliste et consolider le pouvoir du shah. Pahlavi maintient de bonnes relations avec les États-Unis, mais son gouvernement est critiqué pour sa corruption et les pratiques violentes de la SAVAK, ce qui provoque des protestations en Iran et suscite une condamnation de la part de nombreux membres de la communauté internationale3.

Une forte opposition politique se forme dans de nombreuses franges de la société pendant le règne du shah. À cet égard, les intellectuels laïcs et libéraux, les mouvements populaires aux idéaux tiers-mondistes et nationalistes ont une importance particulière au sein de l'opposition en Iran4. Par ailleurs, depuis la révolte du tabac en 1891, le clergé acquiert progressivement une influence politique autant que religieuse. Alors que cette opposition augmente, le shah réprime fortement les dissidents.

L' Ayatollah Khomeiny est un des leaders de l'opposition religieuse, qui proclame que le règne du shah est une tyrannie. Après l'arrestation de Khomeiny, puis son exil d'Iran en 1964, les émeutes menées par les partisans du clergé augmentent. Le shah choisit fréquemment de répondre à ces émeutes par la violence, arrêtant et tuant les manifestants. On ne sait pas aujourd'hui combien cette campagne de répression a causé de victimes. Le gouvernement Pahlavi donne le chiffre de 86, alors que les exilés iraniens l'estiment en milliers.

La Révolution du Roi et du Peuple (en persan : انقلاب شاه و مردم, Enghelab-e Shah va Mardom) ou Révolution du Roi et de la Nation (en persan, انقلاب شاه و مردم peut également se traduire Enghelab-e Shah va Mellat), popularisée sous le nom de Révolution Blanche (en persan : انقلاب سفید, Enghelab-e Sefid), est une série de réformes à grande portée lancée en 1963 par le dernier Shah d' Iran, Mohammad Reza Pahlavi et appliquée par ses Premiers Ministres successifs Ali Amini, Asadollah Alam, Hassan Ali Mansour et Amir Abbas Hoveida. Le programme tire son nom du projet en 6 points conçu par Ali Amini et présenté devant le Congrès national des agriculteurs d'Iran le 11 janvier 1963, et qui fut approuvé par référendum le 26 janvier 1963.

Le Shah distribuant des titres de propriété dans le cadre de la réforme agraire, mesure phare de la révolution blanche.

Le Shah voulait que ces réformes soient une régénération non-violente de la société iranienne à travers des réformes économiques et sociales, avec pour objectif à long terme de transformer l'Iran en une puissance économique et industrielle mondiale. Le Shah introduisit des concepts économiques novateurs comme la redistribution des profits aux ouvriers et initia des projets d'industrie lourde financés par le gouvernement, ainsi que la nationalisation des forêts, des pâturages et des ressources en eau. Le plus important projet était la réforme agraire, qui fit perdre aux grands propriétaires terriens la plupart de leur influence et de leur pouvoir. Socialement, la révolution blanche accorda plus de droits aux femmes, permit le développement du corps médical, et injecta des fonds dans l'éducation, particulièrement dans les zones rurales.

En 1963 et 1967, l' économie de l'Iran croît considérablement, grâce à une augmentation des prix du pétrole ainsi qu'aux exportations d'acier. Mais l'inflation augmente au même rythme.

Faisant face à une opposition grandissante des leaders religieux, rejoints par les propriétaires de petites entreprises en 1975, le shah tente un nouvel effort pour reprendre le contrôle de la société iranienne. Cet effort consiste à essayer de minimiser le rôle de l' Islam dans la vie de l'empire, en louant à la place les réalisations de la civilisation Perse pré-Islamique. En 1976, le début du calendrier solaire iranien est donc déplacé depuis l' Hégire à l'ascension au trône de Cyrus le Grand. Dans le même temps, les publications marxistes et musulmanes sont fortement censurées.

Le programme de réformes du shah est connu sous le nom de « révolution blanche ». Ce programme abolit aussi le système agraire inégalitaire existant jusque-là (ayant par exemple pour conséquences de diminuer la taille des propriétés du clergé, diminuant par là leurs revenus), et accorde le droit de vote aux femmes, auquel le clergé s'oppose parce qu'il y voit une conspiration pour faire éclater la famille.


Jusqu'en 1978, l'opposition au shah vient principalement de la classe moyenne urbaine, dont une partie plutôt laïque soutiendrait une monarchie constitutionnelle. Ce sont les groupes islamiques qui réussissent les premiers à rassembler de grandes masses contre le shah.

En janvier 1978, la presse officielle publie une rumeur destinée à faire du tort à Khomeiny. Des étudiants et des meneurs religieux protestent contre ces allégations dans la ville de Qom. La police se déploie dans les rues, dispersant les manifestants et tuant plusieurs étudiants.

D'après les coutumes chiites, un service religieux se tient en mémoire des morts après un deuil de 40 jours. Le 18 février, des groupes marchent donc dans nombre de villes en honneur aux morts, et en profitent pour manifester contre le régime du shah. Cette fois-ci les forces de l'ordre répriment violemment la manifestation à Tabriz, et plus de cent manifestants sont tués. Le cycle de deuil et de célébrations se répète, et à partir du 29 mars, de nouvelles protestations ont lieu dans le pays. Des hôtels de luxe et d'autres symboles du régime du shah sont détruits. Le cycle reprend le 10 mai.

Les dommages dus aux manifestations, en plus de l'inflation effrénée, frappent de plein fouet l'économie iranienne. À cause de cela, le gouvernement impose des mesures d'austérité à l'été 1978 qui provoquent l'annulation de nombreux projets publics et le gel des salaires. Ces mesures aggravent le chômage et le ressentiment de la population. De plus en plus, la classe ouvrière se joint aux étudiants et à la classe moyenne contre le régime.

Pour calmer la situation, Shapour Bakhtiar demande au shah de quitter l'Iran pour une durée indéterminée. Le 16 janvier 1979, parti en hélicoptère du Palais de Niavaran, le couple impérial arrive à l'aéroport militaire, où les attendent leurs derniers collaborateurs et officiers restés fidèles. L'avion doit s'envoler à destination de l' Égypte où le président Sadate attend les souverains déchus. Quelques semaines plus tard, le shah et l'impératrice Farah partent pour le Maroc, puis peu après pour le continent américain. L'errance se poursuit aux Bahamas, à Panama, au Mexique, dans un hôpital de New York et sur une base militaire du Texas. La présence du shah aux États-Unis sert de prétexte pour la prise d'otage de l'ambassade américaine de Téhéran. Réclamé par Téhéran pour être jugé (et probablement exécuté, comme la plupart de ses anciens collaborateurs) le shah est de nouveau accueilli par l'Égypte où il subit une nouvelle et ultime intervention chirurgicale. Il meurt peu après.

Entretemps, Shapour Bakhtiar tente de rétablir la situation. Il ordonne la dissolution de la SAVAK et la libération des prisonniers politiques. L' ayatollah Khomeiny, depuis son exil de Neauphle-le-Château, est celui qui appelle depuis longtemps à mener la grève générale. Shapour Bakhtiar croit pouvoir encore gagner le soutien des partisans de Khomeiny, et donc rester au pouvoir. Cependant, les discussions afin de trouver un compromis avec l' Ayatollah n'aboutissent pas et Khomeiny délivre un message à ses partisans après la manifestation à arbaïn leur promettant d'être bientôt avec eux en Iran. L'aéroport de Téhéran demeure fermé plusieurs jours à cause de manifestations et de blocages organisés par l'opposition. Ce laps de temps permet aux partisans de s'organiser pour préparer la venue de Khomeiny. Le 1er février 1979, l’ayatollah arrive à Téhéran où des milliers de personnes l’attendent. Il se rend ensuite au grand cimetière de Behesht-e Zahra (le Paradis de Zahra en persan ) où il fait un discours livrant sa vision du futur de l’Iran.

L'ayatollah Khomeiny élit alors résidence à l'école Alavi dans le centre de Téhéran. L'école devient le quartier général des révolutionnaires. Il dit vouloir créer un gouvernement provisoire dès que possible, puisqu'il estime que celui de Shapour Bakhtiar n'est pas légitime. Cependant, Shapour Bakhtiar ne peut accepter l'idée de se retrouver avec deux gouvernements en Iran. L'ayatollah Khomeiny nomme tout de même Mehdi Bazargan Premier ministre, et lui demande de former un gouvernement. Le gouvernement de Bakhtiar est sous pression à cause des appels à manifester faits par Khomeiny, appels suivis particulièrement à Esfahan. En réponse, les partisans de Bakhtiar manifestent en signe de soutien au Stade Amjadiyeh à Téhéran. La peur du conflit armé entre les deux factions commence à poindre. Khomeiny rejette les appels qui lui sont faits d'appeler au conflit armé et essaie plutôt de lier l'armée à son mouvement.

Le haut État major, devant le risque d'un conflit armé entre les partisans de Khomeini et ceux de Bakhtiar ordonne un couvre-feu afin de limiter les affrontements. L’armée est déployée en masse dans les villes iraniennes.

Les tensions politiques qui divisent le pays n’épargnent cependant pas les militaires. Certains sous-officiers se sont déjà joints à la révolution de Khomeini, particulièrement parmi les cadets de l'armée de l'Air. Les tensions montent entre officiers partisans de la révolution islamique et ceux partisans du Shah. Le 9 février 1979, un conflit armé éclate dans plusieurs casernes militaires dans le pays, notamment à la garnison Doshan Tappeh entre la Garde Impériale et les cadets. Ces affrontements montrent au grand jour les divisions internes de l'armée, traversée elle aussi par la révolution populaire que connait le pays.


La destitution du shah provoque une grande jubilation en Iran, mais de nombreux désaccords quant à l'avenir du pays apparaissent. Khomeyni est la figure politique la plus populaire, mais il existe des dizaines de groupes révolutionnaires, chacun ayant sa propre vision de l'avenir de l'Iran, des factions libérales, marxistes, anarchistes et laïques, et également une bonne variété de groupes religieux cherchant à modeler l'avenir de l'Iran.

Les relations étrangères, économiques et militaires de la nation sont perturbées. Les premières années voient le développement d'un gouvernement bipolaire. Mehdi Bazargan devient Premier ministre, et le mouvement pour la liberté travaille à établir un gouvernement libéral laïc. Les religieux menés par Khomeiny forment un pôle séparé du pouvoir, le parti républicain islamique. Les groupes essaient de coopérer, mais les tensions grandissent entre les deux factions.

Les théologiens sont les premiers à rétablir l'ordre dans le pays : les cellules révolutionnaires deviennent les comités locaux. Connus sous le nom de Gardiens de la Révolution à partir de mai 1979, ces groupes prennent vite le pouvoir dans les gouvernements locaux dans tout l'Iran, et récupèrent ainsi la plupart des pouvoirs locaux. Ils prennent aussi le contrôle des tribunaux qui rendent des jugements sur les anciens responsables des services de sécurité et des militaires du régime du shah : plusieurs dizaines d'officiers généraux et supérieurs ainsi que de hauts fonctionnaires sont ainsi sommairement exécutés pour bien montrer qu'il n'y a plus qu'une seule source de pouvoir en Iran. Les administrations de l'État iranien sont purgées des éléments jugés “non ”révolutionnaires" et pro-Shah. Ils sont remplacés par des fidèles de Khomeiny et de sympathisants de la révolution islamique. Ces purges touchent spécifiquement l'armée dont les effectifs passent de 500 000 à 290 000 hommes en l’espace d'un an.

En juin, le mouvement pour la liberté publie son projet de constitution, qui déclare l'Iran République Islamique, mais sans donner aucun rôle aux Oulémas ni à la loi islamique. La constitution est soumise au vote de la législature nouvellement élue pour approbation, législature dominée par les alliés de Khomeiny. La chambre rejette la constitution, en accord avec Khomeiny, le nouveau gouvernement doit être « entièrement » basé sur l'islam.

Une nouvelle constitution est rédigée ; elle crée le puissant poste de Guide Suprême, chargé de contrôler l'armée et les services de sécurité, et pouvant mettre son veto à la candidature des prétendants au poste de président de la république. Un président de la république est élu tous les 4 ans au suffrage universel, mais seuls les candidats dont la candidature a été approuvée par le Conseil des gardiens de la constitution ont le droit de se présenter aux élections. Khomeiny lui-même devient « Guide de la Révolution ». Se sentant sans pouvoirs et en désaccord avec la direction que prend le pays, Bazargan démissionne de son poste de Premier ministre en novembre 1979.

SENTIMENTS ET TÉMOIGNAGES
DU CITOYEN TIGNARD YANIS
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Oran : la statue de la Vierge Marie de l’église Santa Cruz a été vandalisée.

La chapelle de Santa Cruz est une chapelle d'Oran, construite sur l'Aïdour en contrebas du fort de Santa-Cruz, qui signifie Sainte Croix.
Elle relève du diocèse d'Oran.

Chapelle de Santa Cruz :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_de_Santa_Cruz

Selon le quotidien El Khabar, la statue de la vierge marie de l’église Santa Cruz a été abimée. Il semble que ce soit une tentative de vol qui est mal tournée, en effet, en effet cette statue pourrait attirer la convoitise d’acheteurs au marché noir.

Le procureur de la République du tribunal d’Oran a placé sous mandat de dépôt les 4 gardiens de l’église. Les doutes planent sur ces derniers
Il faut savoir que la chapelle de Santa Cruz qui abrite la statue de la Vierge Marie est une chapelle d’Oran, qui trône sur l’Aïdour en contrebas du fort de Santa-Cruz.
Construite en 1850, après la terrible épidémie de choléra de 1849, elle est dédiée à Notre-Dame du Salut. Elle fut classée patrimoine national en 2008.

https://www.nessma.tv/fr/nationale/actu/oran-la-statue-de-la-vierge-marie-de-l-eglise-santa-cruz-a-ete-vandalisee/220508

Une migrante chrétienne, tabassée et violée par plusieurs hommes à Oran, s’est vue refuser l’accès aux soins par plusieurs hôpitaux et l’enregistrement de sa plainte par la gendarmerie. Associations de droits de l’homme et syndicats pointent du doigt les discriminations récurrentes envers les migrants subsahariens. L’œil au beurre noir, la figure couverte de bleus, la victime affirme s’être vue refuser l’accès aux soins par plusieurs hôpitaux et cliniques – et l’obtention d’un certificat et de prélèvements lui permettant de constituer les preuves de son agression.

Même scénario à la gendarmerie de Yahmorassen (brigade du secteur), où le couple a décidé de porter plainte le lendemain.

Après avoir posé des questions sur la régularité des papiers du couple et sur leur confession (le couple est chrétien), le brigadier aurait, selon la victime, clos la discussion ainsi :
« Vous n’avez pas de papier. Vous partez, ou bien c’est la cellule. »

Fatma Boufenik, enseignante-chercheure à l’université d’Oran-II, fondatrice de Femmes algériennes revendiquant leurs droits (Fard) et membre du collectif Solidarité avec les Subsaharien(ne)s et réfugié(e)s à Oran, juge :
« Ce refus a été motivé par sa situation administrative irrégulière sur le territoire national et par son appartenance religieuse. »
La télé locale s’en mêle

Dans un communiqué, Fouad Hassam, chargé du dossier migration au Syndicat autonome du personnel de l’administration publique (Snapap), s’insurge :
« La brigade de gendarmerie de Yahmorassen contrôle à elle seule un secteur urbain d’une superficie assez vaste, comprenant des quartiers, voire des bidonvilles très difficiles à forte population, comme ceux d’El- Hassi et de Coca. Leur travail est difficile, mais ceci ne leur permet nullement de ne pas respecter les individus, indépendamment de leur race, de leur religion, ou de leur statut administratif. Le réflexe de refuser systématiquement aux migrants subsahariens de porter plainte, à cause de leur statut administratif vulnérable, a encouragé le crime et les assassinats envers cette population. »

Avec la section oranaise de la Ligue algérienne des droits de l’homme, Fouad Hassam a accompagné la victime à la gendarmerie de Yahmorassen pour demander des justifications sur le refus de l’enregistrement de la plainte.

Il raconte :
« Le jour même, un journaliste de la chaîne de télé locale KBC a pu rencontrer le colonel de la gendarmerie. Le journaliste a raconté l’histoire de Marie au colonel, qui a décidé de la voir en personne. Plus tard, Marie a été entendue par une capitaine de la brigade principale d’Oran. »

https://www.nessma.tv/fr/nationale/actu/oran-la-statue-de-la-vierge-marie-de-l-eglise-santa-cruz-a-ete-vandalisee/220508

Le quotidien arabophone El Khabar a rapporté dans son édition de samedi 16 mai que la statue de la Vierge Marie de l’église Santa Cruz sise à Oran a été vandalisée.

Il s’agit selon la même source, d’une tentative de vol qui a tourné en profanation.

Le procureur de la République auprès le tribunal d’Oran a ordonné le placement sous mandat de dépôt de quatre (4) gardiens de l’église qui semblent être à l’origine de cet ignoble acte.

Les quatre gardiens en question sont des fonctionnaires de la commune d’Oran chargés de garder la chapelle de Santa Cruz.

La tentative de vol est motivée par une éventuelle vente au marché noir, de cet objet d’antiquité, ajoute la même source.

Il faut noter que la chapelle de Santa Cruz qui abrite la statue de la Vierge Marie est une chapelle d’Oran, qui trône sur l’Aïdour en contrebas du fort de Santa-Cruz, qui signifie Sainte Croix. Elle fut construite en 1850, après la terrible épidémie de choléra de 1849 qui avait fait plusieurs centaines de victimes par jour. Elle est dédiée à Notre-Dame du Salut. Elle fut classée patrimoine national en 2008.

La statue de la Vierge, réplique de celle de Notre-Dame de Fourvière à Lyon, est installée sur la tour de la chapelle le 6 décembre 1873. Mais cette Statue de la Vierge originale se trouve aujourd’hui au sanctuaire de Santa Cruz à Nîmes, en France. Et une autre statue ancienne en bronze, a été mise dans une pièce en bordure du cloître, fermée par une grille, pour la protéger. Et c’est certainement celle-là qui a du faire l’objet de l’acte de vandalisme.

Moussa N.A

https://ameslay.com/2020/05/oran-la-statue-de-la-vierge-marie-vandalisee/

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DE LA RÉPUBLIQUE D’ISRAËL ET DE LA COMMUNAUTÉ PARLEMENTAIRE DE LA PALESTINE
POUR AMANDINE ET LES PEUPLES

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LUTTONS ENSEMBLE CONTRE LE BRACONNAGE QUI ENTRAINE DES CORRUPTIONS, DES CHANTAGES ET DES MUTILATIONS
AU SEIN DE L'ENVIRONNEMENT ET DE L'ÉCOSYSTEME DES PEUPLES :


Éléphant de savane d'Afrique et éléphanteau dans la réserve de Maasai Mara, Kenya...
Si vous rencontrez un troupeau d'éléphants de savane d'Afrique parcourant la savane, prenez garde : celui qui charge est généralement le chef de la famille. Et il vaut mieux se tenir hors du chemin de cet animal de 3 tonnes et de 2 mètres. Les troupeaux ou unités familiales sont constitués du matriarche et des femelles parentes. Lorsque les éléphanteaux sont nés, ils sont élevés de manière coopérative par la mère avec l'aide des autres jeunes femelles éléphants appelées alloparentes.

L'éléphant de savane d'Afrique a le plus grand corps et le plus grand cerveau des mammifères terrestres. Les scientifiques pensent que la structure complexe du cerveau des éléphants est un bon indicateur de son intelligence, pas seulement en raison de la taille de son cerveau, mais aussi du fait que les éléphants dans la nature et en captivité ont fait preuve de comportements complexes et émotionnels, tous étant des signes d'une espèce très intelligente (il semble que bébé utilise une méthode intelligente pour chaparder une partie du déjeuner de maman).



Les Yeux de la Girafe...
Blog d'une voyageuse inspirée par l'Afrique et la faune africaine !

Avant de reprendre le cours du récit de mon périple en Afrique du Sud et au Botswana, interrompu il y a plusieurs semaines, et en droite ligne de mon article sur l’assassinat de Wayne Lotter, je souhaite poursuivre sur le sujet — malheureusement inépuisable — du braconnage.
Le nouveau visage du braconnage

Le cri d’alarme des ONG, les classifications de l’IUCN, les témoignages sur le terrain des acteurs de la préservation de la faune, les chiffres publiés par Interpol ainsi que les annonces quotidiennes de découvertes de cadavres d’animaux témoignent de l’augmentation sans précédent du braconnage en Afrique depuis une dizaine d’années. Et ce sont les espèces les plus menacées d’extinction qui en sont la cible : éléphants (un abattu toutes les 15 minutes), rhinocéros (quatre massacrés par jour), félins, primates, etc. Toutes sont en danger.

Le braconnage dont je parle ici ne concerne pas la chasse traditionnelle (et désormais interdite) pratiquée par certaines ethnies ni celle « de subsistance » (viande de brousse issue d’espèces protégées), ni les abattages consécutifs à des conflits de territoire entre l’homme et l’animal. Bien qu’elles soient prohibées et fassent des dégâts, ces actions de braconnage ont des effets plus limités sur la faune. Les faire cesser nécessite que l’on éduque les populations dans le respect de la biodiversité et qu’on leur donne les moyens de se nourrir tout en les impliquant dans la sauvegarde de ce patrimoine animalier.

Non, le braconnage dont il est question sévit à grande échelle en Afrique. Ces nouveaux braconniers, qu’on pourrait qualifier de « braconniers du XXIe siècle », ne se contentent pas de poser des pièges ou de tirer avec de simples fusils pour commettre leurs crimes, ils utilisent désormais des armes de guerre (kalachnikov, fusils à visée nocturne, hélicoptères…), ce qui sous-entend des financements et une logistique considérables. Et comme le souligne à juste titre Sergio Lopez, fondateur de l’ONG Wildlife Angel, pour combattre ce fléau, il faut en comprendre les mécanismes.

Ce braconnage, contre lequel il est si difficile de lutter, se nourrit de trois choses :
La corruption

Prenons l’exemple de la Namibie, puisque j’en reviens justement, pays dans lequel corruption et braconnage sont régulièrement associés (ce n’est évidemment pas le seul).

Dans le parc national d’Etosha, pourtant censé être à ce titre un espace protégé pour la faune, on dénombre régulièrement des rhinocéros braconnés. Les chiffres pour le pays (probablement sous-estimés) indiquent 3 rhinos abattus en 2012, 9 en 2013, 56 en 2014, 95 en 2015… Aux dernières estimations, on en était à 21 début août pour l’année 2017.
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Si le gouvernement namibien déclare que le braconnage est une grande préoccupation et que la lutte contre celui-ci demeure prioritaire, la réalité montre que non seulement les moyens mis en place sont insuffisants (en comparaison notamment avec la taille d’un parc comme Etosha), mais surtout qu’il y a des faits avérés de corruption au sein même des officiels en charge de la gestion du pays…

Ainsi, en 2015, au cours d’une affaire de droits de l’homme bafoués portée sur le devant de la scène par l’ONG Namrights, une enquête indépendante a démontré qu’au moins deux ministres et un haut responsable de la région nord ont été impliqués dans des actions de braconnage sur des rhinocéros et des éléphants à Etosha. Les investigations de Namrights ont à l’époque établi que des véhicules VIP du gouvernement namibien avaient pris le relais pour acheminer les défenses et les cornes jusqu’à des acheteurs chinois et allemands se trouvant à Walwis Bay et Swakopmund, après qu’un autre véhicule, ordinaire, a fait sortir le butin du parc national et transporté celui-ci à Okahao. Il faut savoir que les véhicules du gouvernement ne sont pas fouillés lorsqu’ils passent les check points de police en Namibie… L’enquête a également mis en évidence le racket exercé sur les populations pauvres de la région, généralement des Bushmen, afin de mettre à profit leurs talents de pisteurs, de même que la complicité de gardes du parc national.

Bien que la police ait été informée de tout ceci par le directeur de Namrights, ce dernier a déclaré :

   « Cette enquête, cependant, ne mènera nulle part parce que des hauts fonctionnaires politiques sont impliqués. Elle subira le même sort que bien d’autres, la corruption étant à un tel niveau dans ce pays. Je crois sincèrement que l’inspecteur général Ndeitunga aurait voulu aller au fond de cette affaire, mais ses mains sont liées. C’est un très bon professionnel, mais il est également nommé par les politiques, ne l’oublions pas. »

Néanmoins, le ministre de l’Environnement et du Tourisme a déclaré dans la presse (article du Namibian Sun du 29 juin 2017) que cette hausse croissante du braconnage à Etosha, centre d’intérêt majeur de la Namibie, pouvait nuire au secteur du tourisme et à l’économie du pays et constituer une « régression » depuis l’indépendance. Enfin une parole sensée ! On attendra que les actes suivent.
Les mafias asiatiques

Les groupes criminels organisés ont également vite compris quels profits ils pouvaient tirer du braconnage en Afrique. Depuis le début des années 2000, le continent a vu débarquer l’immigration chinoise venue conquérir de nouveaux marchés, de construction de routes et d’exploitation forestière notamment. Cette arrivée massive a permis l’implantation des syndicats du crime chinois, les triades, dont les activités habituelles de trafics d’armes ou de drogue, de prostitution et de blanchiment d’argent se sont assorties des trafics d’ivoire et de cornes de rhinocéros, entre autres.

Aux groupes mafieux chinois s’est ajoutée la mafia vietnamienne, qui pour faire grimper les prix de la corne de rhinocéros a répandu le stupide mensonge que celle-ci guérissait le cancer.

Il semblerait qu’il y ait également des implications de ressortissants indiens et pakistanais dans les crimes contre la faune (article à la Une du Namibian Sun du 11 août 2017).

La Namibie n’est pas le seul pays africain dans lequel les mafias asiatiques sévissent : au moins quatre triades chinoises opèrent également en Afrique du Sud, en Tanzanie, au Kenya, au Zimbabwe et en Zambie. On ne s’étonne donc pas d’y trouver un braconnage croissant.

Quant au Botswana, pays qui jusqu’à présent se donne les moyens de défendre sa faune sauvage (tourisme de luxe source de revenus importante, armée formée à l’antibraconnage), on n’y aurait déploré aucun rhinocéros abattu en 2015 (article de Libération du 2 mars 2016). Selon Sergio Lopez, les méthodes employées par le gouvernement botswanais contre les braconniers seraient expéditives… d’où leur efficacité. Cependant, l’ombre des mafias commence à s’y profiler, comme ailleurs : la campagne d’un candidat à la Présidence, appartenant au Parti démocratique, aurait été financée par un investisseur lié à la mafia chinoise.
Le terrorisme

Plus inquiétant encore, on sait depuis quelques années que le grand braconnage alimente les réseaux terroristes en Afrique (Al-Qaida notamment) et qu’il finance par le trafic de l’ivoire des groupes armés tels que l’Armée de résistance du Seigneur en Ouganda et en République démocratique du Congo, la milice Janjawid au Soudan, les groupes du nord du Mali, les Shebab en Somalie, en Tanzanie et au Kenya, ou Boko Haram au Nigeria.

« D’après les Nations unies, 90 % des éléphants tués sont abattus par des groupes armés près des zones de conflit. »

Comparé à des modes de financement plus classiques — beaucoup plus surveillés par les pays occidentaux —, celui du braconnage organisé de la faune africaine est une aubaine pour cette « gangrène du XXIe siècle » qu’est le terrorisme. Il est peu risqué, car peu sanctionné, et rapporte gros.

Mais au delà du fait que la disparition des espèces visées par le braconnage s’accélère, la communauté internationale (les politiques) prend-elle conscience de l’ampleur du phénomène ? On se le demande. Mesure-t-elle réellement les enjeux de ce qui est en train de se dérouler en Afrique, et de la menace grandissante que ces trafics font peser sur les États de la région et sur les autres (nous, en l’occurrence) en termes d’économie, de stabilité et de sécurité : l’ivoire est désormais surnommé « l’or blanc du djihad »…
Mise à jour du 1er mars 2018

Un article paru le 26 février dernier dans le Namibian démontre une fois de plus, s’il en était besoin, à quel point mafias et corruption sont étroitement liées en ce qui concerne les crimes fauniques et environnementaux en Afrique, notamment en Namibie.

Le procès de Xuecheng Hou, pourtant arrêté en juin 2014 avec d’autres trafiquants asiatiques et namibiens, a été reporté au mois de novembre prochain au motif qu’il n’y a pas d’interprète disponible capable de traduire en mandarin ! (On imagine pourtant que M. Hou parle et comprend d’autres langues que le mandarin, comme l’anglais, puisqu’il sévit depuis longtemps dans plusieurs pays d’Afrique pour ses « affaires »…)

Il comparaîtra libre puisqu’il a déjà été relâché sous caution depuis juillet 2014 (!) et a donc ainsi tout le loisir de continuer son business. Sa caution n’était que de 30 000 dollars namibien, c’est-à-dire trois fois rien pour lui.

L’article précise que deux des autres trafiquants arrêtés et également libérés sous caution sont en fuite et ont disparu dans la nature. Comme c’est étonnant ! Et on ne parle pas de l’incompétence de la justice en Namibie (absence de mandat de perquisition qui annule opportunément la perquisition et la saisie des cargaisons illégales de 2 camions et 4 conteneurs). On comprend pourquoi le braconnage et les trafics illicites se portent si bien.
QUELQUES SOURCES

   http://www.jeuneafrique.com/231830/societe/cornes-de-rhinoc-ros-un-juteux-trafic-en-nette-progression/
   https://www.change.org/p/mettons-fin-aux-crimes-environnementaux-qui-financent-le-terrorisme
   http://www.geo.fr/photos/reportages-geo/comment-proteger-les-elephants-et-les-rhinoceros-du-braconnage-en-afrique-faune-sauvage-169671
   https://oxpeckers.org/2017/02/xuecheng-hou-and-timber/
   http://wilang.org/braconnage-2/
   http://www.liberation.fr/planete/2016/03/02/rhinoceros-et-elephants-sous-garde-rapprochee_1437047
   http://www.huffingtonpost.fr/patricia-lalonde/trafic-ivoire-boko-haram_b_11345692.html
   http://wilang.org/wp-content/uploads/2016/04/Lib%C3%A9ration.pdf
   https://www.vice.com/fr/article/bnq794/kenya-lutte-contre-le-braconnage
   http://www.independent.co.uk/voices/campaigns/elephant-campaign/elephant-campaign-how-africa-s-white-gold-funds-the-al-shabaab-militants-9102862.html

À LIRE ÉGALEMENT : Le braconnage ne tue pas que les animaux
https://lesyeuxdelagirafe.com/2017/08/20/le-braconnage-ne-tue-pas-que-les-animaux/

En 1967, une étudiante du Kentucky, Dian Fossey, est engagée par l'anthropologue Louis Leakey pour étudier et recenser des gorilles des montagnes à la frontière du Rwanda et de la République démocratique du Congo. De plus en plus fascinée par ces animaux, elle décide de se consacrer à temps plein à leur étude et à leur défense et s'installe près de leur habitat avec son fidèle second, Sembagare. Un journaliste de National Geographic, Bob Campbell, est envoyé par son employeur pour la photographier au milieu des gorilles. Le couple tombe bientôt amoureux, mais Dian préfère laisser tomber son histoire d'amour plutôt que de s'éloigner de ses animaux qu'elle chérit de plus en plus. Gorilles dans la brume (Gorillas in the Mist: The Story of Dian Fossey dans la version originale) est un film américain, réalisé par Michael Apted, sorti sur les écrans en 1988. Il est consacré à l'engagement de Dian Fossey en Afrique centrale pour la protection des gorilles des montagnes : Elle commence à envisager son œuvre future en Afrique des Grands Lacs dès 1957. Il lui faut toutefois attendre 1963 pour son premier séjour au Rwanda. Ses séjours aux États-Unis se raréfient à mesure qu'elle assouvit sa vocation scientifique.

En 1967, elle crée le Karisoke Research Center, dans les montagnes des Virunga, dans la province de Ruhengeri au Rwanda.
En 1974, elle obtient un doctorat en zoologie de l'Université de Cambridge. Bien que le braconnage soit illégal dans le Parc national des volcans du Rwanda depuis les années 1920, la loi est à l'époque rarement appliquée par les restaurateurs du parc, qui gagnent un salaire inférieur au propre personnel africain de Fossey et qui sont souvent soudoyés par les braconniers. Dian écrit même qu'à trois reprises, elle constate que les propriétaires du parc, le lendemain d'une capture de gorilles, les proposent aux zoos. Les têtes et les mains coupées des gorilles sont également vendues comme trophées et cendriers géants sur le marché aux touristes. Et comme les gorilles se battent jusqu'à la mort pour protéger leurs petits, les enlèvements se traduisent souvent par la mort d'une dizaine de gorilles adultes.
Découvertes scientifiques et travail de sensibilisation

Dian Fossey fait plusieurs découvertes sur les gorilles comme les changements de groupes par les femelles gorilles, sur la façon dont le mâle à dos argenté d'un groupe tue les petits en bas âge issus d'un autre père afin que les femelles puissent porter ses propres enfants, et comment les gorilles recyclent des substances nutritives.
Gorilles des montagnes dans le parc national des Volcans.

Ses recherches sont financées par la fondation de Louis Leakey, elle-même financée par le National Geographic. C'est ce primatologue qui envoie à l'étude des grands singes dans leur milieu naturel, les « Trimates (en) », un groupe de trois éminentes chercheuses sur les primates (Dian Fossey sur les gorilles, Jane Goodall sur les chimpanzés, et Biruté Galdikas sur les orangs-outangs).

En janvier 1970, son portrait7, photographié par son amant Bob Campbell8, paraît en couverture du National Geographic. Elle devient alors une célébrité mondiale, promouvant la protection des gorilles et montrant cette espèce au public sous un nouveau jour, bien loin des caricatures dépeintes dans les films et les livres. La photographie montrant le gorille « Peanuts » touchant la main de Dian est la première révélant un contact paisible entre un être humain et un gorille sauvage.

En 1980, Fossey est reconnue comme la principale chercheuse mondiale sur la physiologie et le comportement des gorilles de montagne, les définissant comme étant « dignes, très sociables, doux, avec des personnalités individuelles, et des relations familiales fortes. »

Fossey enseigne en tant que professeure à l'université Cornell de 1981 à 1983. Son best-seller Gorilles dans la brume est salué par Nikolaas Tinbergen, éthologue et ornithologue hollandais lauréat du prix Nobel de physiologie 1973. Son livre reste la référence sur les gorilles.

Préoccupée par le braconnage dont les gorilles sont victimes, elle tente de s'allier avec le gouvernement rwandais pour les protéger mais celui-ci semble plutôt réticent. Le braconnage est en effet le seul moyen de survie de certains Rwandais. Elle rejette cette thèse car elle s'aperçoit qu'à ce rythme les gorilles vont bientôt être en état d'extinction. Elle crée plusieurs patrouilles anti-braconnage et mène une campagne presque violente contre les villageois engagés par des Occidentaux avides de prendre possession de peaux, de mains ou de têtes de gorilles. Dian Fossey meurt assassinée le 26 décembre 1985 dans des circonstances restées mystérieuses. Son décès intervient alors que de grands projets d’exploitations touristiques font miroiter de substantiels revenus. Il est indéniable que son travail a permis la préservation de l’espèce dans cette région. Dian Fossey raconte son expérience d'observations des groupes de gorilles dans un livre de mémoires.

SENTIMENTS ET TÉMOIGNAGES
DU CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie.
LE JUGE DE LA RÉPUBLIQUE DE L'OLIVIER...
MINISTRE DU SECOURISME COMMUN
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