The Owl Town and Le clans des mouettes
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The Owl Town and Le clans des mouettes

SUR LE TEMPS. EN LES NOTES, J'OBSERVE CES PHÉNOMÈNES QUI CONSTITUENT LES MOUVEMENTS DE NOTRE VIE QUOTIDIENNE : AUX VÉRITÉS DE LA RÉALITÉ. TAY La chouette effraie

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AMANDINE NIETZSCHE-RIMBAUD LE LÉOPARD DES NEIGES, GORDON PACHA, LOUJAIN AL-HATHLOUL ET MURTAJA QURIRIS

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POUR AMANDINE ET LES PEUPLES.

Hatoon al-Fassi, éminente militante pour les droits des femmes, également emprisonnée en Arabie saoudite. Elle a été arrêtée fin juin 2018 dans le cadre d'un mouvement de répression contre les militantes féminines et a été libérée début mai 2019 ! Mais, Murtaja Qureiris est une militante saoudienne et membre de la minorité chiite. Qureiris a été accusé par le gouvernement saoudien de rejoindre un "groupe terroriste" et de "semer la sédition", et a été arrêté en septembre 2014, alors qu'il avait 13 ans. Selon The Guardian, il a été périodiquement détenu à l'isolement. Murtaja Qureiris âgé maintenant de 18 ans, affronte la peine de mort pour avoir participé à une série de démonstrations pacifiques lorsqu’il avait 10 ans. Il a été arrêté en septembre 2014 à l’âge de 13 ans pour son implication avec un groupe de jeunes garçons dans les manifestations à bicyclette de Qatif, dans la province orientale d’Arabie Saoudite. Cet article va révéler les faits derrière l’arrestation de Murtaja Qureiris et les conditions auxquelles il a été soumis, les lois nationales et internationales en place, l’existence d’un conflit de lois en Arabie Saoudite, comment l’Arabie Saoudite peut rectifier son sytème légal défaillant, et un appel à l’action pour mettre fin à l’exécution illégale de Murtaja Qureiris. En 2007, Hatoon al-Fassi publie ses recherches sur la situation des femmes dans le Royaume nabatéen sous le titre Women in Pre-Islamic Arabia: Nabataea. Parmi les preuves historiques apportées, il y avait des pièces de monnaies et des inscriptions en grec ancien et en sémitique sur des tombes et des monuments. Elle a constaté que les femmes étaient des personnes morales indépendantes capables de signer des contrats en leur propre nom, contrairement aux femmes de l'Arabie saoudite moderne dont la loi exige que seuls les tuteurs masculins doivent signer les contrats. Hatoon al-Fassi démontre que l'ancienne loi grecque et romaine accordait moins de droits aux femmes que le royaume nabatéen, qu'"une adaptation des lois grecque et romaine a été insérée dans la loi islamique", et que "c'est une ancienne adaptation, que les savants [islamiques] ne sont pas au courant, et ils en seraient vraiment choqués."

Hatoon al-Fassi soutient également que le royaume nabatéen "a affaibli l'idée que les Arabes étaient simplement ou essentiellement nomades, en ayant un État urbanisé arabe".

“Il est impensable que Murtaja Qureiris soit menacé d’exécution pour des délits qui incluent la participation à des manifestations alors qu’il avait 10 ans à peine”. a déclaré Lynn Maalouf, Directeur de Recherche d’Amnesty International du Moyen-Orient (Amnesty International, 2019)

02 mai 2019 par Isabelle Mourgere
Les portes des prisons saoudiennes semblent donc s'entrouvrir pour les militantes détenues depuis près d'un an. Quatre d'entre-elles auraient été libérées, selon Reuters. Deuxième vague de libérations après celles de la blogueuse Eman al-Nafjann, la professeure retraitée, Aziza al-Youssef, et l'universitaire Rokaya Mohareb fin mars. D'autres activistes en détention attendent encore.

Elles faisaient partie d'un groupe de plus d'une dizaine de militant.e.s ayant défendu le droit des femmes à conduire ou demandé la levée du système de tutelle qui oblige les femmes à obtenir la permission d'un parent masculin pour de nombreuses démarches. Le procès des militantes, accusées de porter atteinte aux intérêts nationaux et d'aider les "ennemis de l'Etat", a été très suivi..

La nouvelle a été rendue publique par le bureau de Riyadh de l'agence de presse Reuters. Quatre femmes détenues depuis plus d'un an en Arabie saoudite viennent de recouvrer la liberté. Hatoon Al Fassi et Loujain Hathloul feraient partie de cette deuxième vague de libérations, après celle intervenue fin mars, au cours de laquelle Eman al-Nafjann, Aziza al-Youssef et Rokaya Mohareb avaient pu quitter la prison.

Ces militantes avaient été arrêtées puis jetées en prison en mai 2018, un mois à peine avant la levée historique d'une mesure interdisant aux femmes de conduire dans le pays.

L'organisation de défense des droits humains ​ALQST,  qui documente et promeut les droits humains en Arabie saoudite, l'avait annoncé sur Twitter : "Aujourd'hui, à l'issue de la deuxième audience de leur procès, les militantes saoudiennes ont appris que leur défense était recevable et que la date de la prochaine audience leur serait bientôt communiquée, en l'absence de journalistes et diplomates" :
Terriennes
La marche des femmes en Arabie saoudite
Arabie saoudite : nouvelle libération de militantes des droits humains
En photo, six des neuf activistes ayant subi de mauvais traitements dans les geôles saoudiennes. Lujain Al-Hathloul en haut à gauche, jeune militante ayant étudié au Canada, et deux pionnières du mouvement des femmes en Arabie saoudite : Hatoon al-Fassi, en haut au centre, et Aziza Al-Youssef, en bas à droite. Cette dernière a été libérée le 28 mars 2019.
En photo, six des neuf activistes ayant subi de mauvais traitements dans les geôles saoudiennes. Lujain Al-Hathloul en haut à gauche, jeune militante ayant étudié au Canada, et deux pionnières du mouvement des femmes en Arabie saoudite : Hatoon al-Fassi, en haut au centre, et Aziza Al-Youssef, en bas à droite. Cette dernière a été libérée le 28 mars 2019.
©montage/capturesinternet
02 mai 2019
Mise à jour 02.05.2019 à 22:41
par
Isabelle Mourgere
Les portes des prisons saoudiennes semblent donc s'entrouvrir pour les militantes détenues depuis près d'un an. Quatre d'entre-elles auraient été libérées, selon Reuters. Deuxième vague de libérations après celles de la blogueuse Eman al-Nafjann, la professeure retraitée, Aziza al-Youssef, et l'universitaire Rokaya Mohareb fin mars. D'autres activistes en détention attendent encore .

La nouvelle a été rendue publique par le bureau de Riyadh de l'agence de presse Reuters. Quatre femmes détenues depuis plus d'un an en Arabie saoudite viennent de recouvrer la liberté. Hatoon Al Fassi et Loujain Hathloul feraient partie de cette deuxième vague de libérations, après celle intervenue fin mars, au cours de laquelle Eman al-Nafjann, Aziza al-Youssef et Rokaya Mohareb avaient pu quitter la prison.

Ces militantes avaient été arrêtées puis jetées en prison en mai 2018, un mois à peine avant la levée historique d'une mesure interdisant aux femmes de conduire dans le pays.

L'organisation de défense des droits humains ​ALQST,  qui documente et promeut les droits humains en Arabie saoudite, l'avait annoncé sur Twitter : "Aujourd'hui, à l'issue de la deuxième audience de leur procès, les militantes saoudiennes ont appris que leur défense était recevable et que la date de la prochaine audience leur serait bientôt communiquée, en l'absence de journalistes et diplomates" :


Elles faisaient partie d'un groupe de plus d'une dizaine de militant.e.s ayant défendu le droit des femmes à conduire ou demandé la levée du système de tutelle qui oblige les femmes à obtenir la permission d'un parent masculin pour de nombreuses démarches. Le procès des militantes, accusées de porter atteinte aux intérêts nationaux et d'aider les "ennemis de l'Etat", a été très suivi.
Des traitements de "choc" en prison

En novembre dernier, Amnesty International et Human Rights Watch avaient publié des témoignages sur leurs conditions de détention faisant trembler d'effroi.
Selon le communiqué d'Amnesty publié mardi 20 novembre 2018, les militantes détenues depuis mai dans la prison de Dhahban, au bord de la mer Rouge, ont été torturées à plusieurs reprises. L'ONG cite trois témoignages. L'un rapporte qu'au moins une militante a été suspendue au plafond, tandis qu'une autre a été sexuellement harcelée par ses interrogateurs, masqués. {Selon 3 témoignages distincts que nous avons obtenus, les activistes de #ArabieSaoudite ont été à plusieurs reprises torturées par électrocution et flagellation. Dans un cas rapporté, l'une des activistes a été suspendue de force au plafond.]

Ces révélations choquantes de cas de torture, de harcèlement sexuel et d'autres abus mettent en lumière, s'ils sont confirmés, d'autres scandaleuses violations des droits humains par les autorités saoudiennes.

Lynn Maalouf, directrice Moyen-Orien chez Amnesty International

Pour Lynn Maalouf, directrice de recherches sur le Moyen-Orient à Amnesty, "Quelques semaines à peine après le meurtre brutal (du journaliste Jamal Khashoggi tué le 2 octobre au sein du consulat de son pays à Istanbul, ndlr), ces révélations choquantes de cas de torture, de harcèlement sexuel et d'autres abus mettent en lumière, s'ils sont confirmés, d'autres scandaleuses violations des droits de l'Homme par les autorités saoudiennes".
L’une des prisonnières ne pouvait plus se tenir debout et qu’une autre était prise de tremblements tels qu’elle ne pouvait pas saisir le moindre objet. L’une d’elles a tenté à plusieurs reprises de se suicider.

Human Rights Watch

Human Rights Watch apporte d'autres détails. Trois militantes ont été "embrassées de force". Selon ces sources, à l'issue de ces interrogatoires, les femmes présentaient des signes physiques de torture, notamment des difficultés à marcher, des tremblements incontrôlables des mains, ainsi que des marques rouges et des égratignures au visage et au cou. "Nous savons qu’à la suite de ces tortures, l’une des prisonnières ne pouvait plus se tenir debout et qu’une autre était prise de tremblements tels qu’elle ne pouvait pas saisir le moindre objet. Nous savons aussi que l’une d’elles a tenté à plusieurs reprises de se suicider", lit-on dans le rapport de HWR.

"Ces cas de torture mettent en évidence qu'il n'existe pas de limites à la cruauté absolue des autorités saoudiennes contre les critiques et les défenseurs des droits de l'Homme", estime Michael Page, directeur adjoint de HRW pour le Moyen-Orient.

Des accusations confirmées par le journal Le Monde qui cite une source souhaitant rester anonyme : "C’est du jamais-vu. Jusque-là, les femmes emprisonnées dans le royaume souffraient des irrégularités habituelles de procédures, comme la privation d’avocat, de médicaments ou de visites. Nous n’avions jamais entendu parler, dans le passé, de mesures aussi agressives."

Le quotidien cite plusieurs témoignages qu'il a recueillis auprès de ses informateurs : "les actes de torture ont cessé à partir du mois de septembre ou d’octobre, mais les mauvais traitements n’ont pas pris fin (...) Certaines des femmes sont toujours à l’isolement, sans pouvoir communiquer avec leurs proches. Les autres ont droit à un coup de téléphone toutes les semaines et seulement une visite de leur famille par mois »
Une liberté de conduire qui coûte cher
Plus d'une dizaine de militantes avaient été arrêtées entre les mois de mai et juillet 2018, les autorités les accusant de trahison mais aussi d'avoir voulu saper la stabilité du royaume. Une vague d'arrestations qui coincidait "étrangement" avec la levée de l'interdiction faite aux femmes de conduire. Décision présentée comme un signe d'ouverture sans précédent du régime saoudien. Certaines de ces militantes, notamment les plus âgées ont été relaxées. Pour les autres, au nombre de neuf, elles sont à ce jour encore derrière les barreaux, sans inculpation, et sans avoir pu bénéficier de la présence d'un avocat, précise Amnesty qui réclame leur libération "immédiate", appellant aussi les autorités saoudiennes à "lancer une enquête rapide, approfondie et efficace" sur les accusations d'abus et de torture. Parmi elles, Aziza Al-Youssef, âgée de 60 ans. Cette universitaire, professeure et spécialiste en informatique est une pionnière de la cause des femmes dans le pays, et dont les premières actions remontent aux années 1990. Toujours en prison également, l'historienne Hatoun Al-Fassi, âgée d'une cinquantaine d'années.


Mais aussi des activistes plus jeunes, héritières des combats engagés par leurs ainées, comme Lujain Al-Hathloul. La jeune femme a déjà connu l'ombre des geôles saoudiennes. Il y a huit ans, elle avait arrêtée puis détenue pendant deux mois et demi, après s’être présentée à la frontière entre l’Arabie saoudite et les Emirats au volant d’une voiture.


Que fait le gouvernement pour demander que toutes ces militantes pour le droit de la personne soient libérées et capables de travailler en toute sécurité en Arabie saoudite ?

Hélène Laverdière, députée canadienne

Le 8 juin, la députée canadienne Hélène Laverdière avait pris la parole devant les parlementaires pour plaider la cause de Lujain Al-Hathloul, ancienne étudiante de l'Université de la Colombie-Britannique et celle de ses consoeurs, afin d'interpeller les autorités canadiennes.

Le rapport d'Amnesty cite aussi les noms des autres activistes toujours en prison :
Hatoon al-Fassi, éminente militante pour les droits des femmes, également emprisonnée en Arabie saoudite.

Iman al-Nafjan, Aziza al-Yousef, Samar Badawi, Nassima al-Sada, Mohammad al-Rabe’a, le Dr Ibrahim al-Modeimigh, ainsi que les défenseurs des droits des femmes Nouf Abdulaziz et Maya'a al-Zahran, et encore celui des activistes qui avaient déjà été persécutés dans le passé pour leurs activités en faveur des droits humains, tels que Mohammed al-Bajadi et Khalid al-Omeir.

Figure aussi sur cette liste, Hatoon al- Fassi, éminente militante des droits des femmes et universitaire. Cette dernière aurait également été arrêtée peu de temps après la levée de l'interdiction de conduire, elle a reçu début novembre le prix de la liberté académique de l’Association des études du Moyen-Orient, remis en son absence à la réunion annuelle de l’association.

Début octobre, dans un entretien accordé à l'agence Bloomberg, le prince Mohammed Ben Salmane, désormais connu sous le diminutif MBS déclarait ne disposer "d'aucune information suggérant qu’elles n’ont pas été traitées conformément au droit saoudien et aux procédures en vigueur en Arabie saoudite". L’Organisation européenne saoudienne pour les droits de l’homme a constaté que Qureiris est membre de la minorité chiite.
CNN a rapporté que si Qureiris est exécuté, il serait le quatrième prisonnier mineur à être exécuté en 2019 pour des crimes qui auraient été commis avant l’âge de 18 ans.Parmi les 37 exécutés en avril 2019, deux ont été exécutés pour des crimes commis en tant que mineur.

Amnesty International a affirmé que les autorités saoudiennes se servaient de la peine de mort « comme arme pour écraser la dissidence politique ». Amnesty International a suivi le cas de Qureiris au sujet de ses cinq ans d’emprisonnement, et a constaté que Qureiris avait été emprisonné à l’isolement et torturé pendant un mois vers le début de sa captivité.

Le gouvernement saoudien a exécuté au moins 110 personnes depuis le début de l’année 2019, et les 37 tués en avril constituent la plus importante exécution de masse en Arabie saoudite depuis 2016. Selon le Rapport mondial de Human Rights Watch en 2019, l’Arabie saoudite a exécuté 139 personnes en 2018, la plupart des accusés ayant été tués pour meurtre présumé ou crimes liés à la drogue, dont 54 pour autres crimes. La CNN a publié des vidéos de Mr Qureiris à la tête d’un cortège d’enfants lors d’une manifestation à bicyclette en 2011. Il avait alors 10 ans. C’était l’apogée des soulèvements du Printemps Arabe balayant le Moyen Orient et l’Afrique du Nord, et les manifestations avaient embrasé la province orientale en grande partie chiite de l’Arabie Saoudite. Ces manifestations se sont souvent soldées par des effusions de sang ou des arrestations massives (Specia, 2019)

Le groupe réclamait plus de droits pour la minorité chiite d’Arabie Saoudite. Ce fut l’une des nombreuses manifestations de la dissidence politique par des musulmans chiite en Arabie Saoudite lors du Printemps Arabe. (Loomes, 2019)

Selon l’Organisation Saoudienne Européenne pour les Droits de l’Homme (ESOHR), il a été arrêté le 20 septembre 2014 par des ouvriers du King Fahd Causeway alors qu’il allait avec des membres de sa famille dire au revoir à son père qui partait en voyage. il n’y a pas eu d’assignation préalable, et l’employé du Causeway déclara simplement qu’il était demandé par le Mabahith, sans donner de justifications légales ou présenter un mandat
d’arrêt. (Organisation Européenne Saoudienne des Droits Humains, 2019)


Loujain al-Hathloul est l'une des féministes saoudiennes arrêtées en mai 2018 en Arabie saoudite. Marieke Wijntjes
Texte par : RFI...


Militante saoudienne des droits des femmes, Loujain al-Hathloul est emprisonnée depuis plus d'un an dans son pays. La famille de la féministe incarcérée dénonce les pressions exercées sur elle. Les autorités saoudiennes lui auraient proposé d'être libérée en échange d'une déclaration filmée dans laquelle elle démentirait tout acte de torture et de harcèlement en prison.

Loujain al-Hathloul a été arrêtée au printemps 2018 en même temps que d'autres militantes et militants des droits des femmes en Arabie saoudite. La justice du royaume leur reproche notamment des contacts avec des organisations étrangères.

Alors que Loujain al-Hathloul comparaissait devant un tribunal de Riyad au printemps dernier, la famille de la jeune femme dénonçait les actes de torture et de harcèlement sexuel dont la militante saoudienne a été victime durant les premiers mois de sa détention.

Aujourd'hui, les proches de Loujain al-Hathloul critiquent le marché que les autorités saoudiennes auraient proposé à la prisonnière : une libération en échange d'une déclaration filmée dans laquelle la jeune femme certifierait ne pas avoir été maltraitée durant sa détention.

Sur Twitter, le frère de Loujain al-Hathloul fustige un scénario « irréaliste » alors que l'une de ses sœurs réaffirme que la militante a subi ces sévices.

De leur côté, les autorités saoudiennes ont toujours démenti les accusations de torture et de harcèlement sexuel.

La justice est un principe philosophique, juridique et moral fondamental : suivant ce principe, les actions humaines doivent être approuvées ou rejetées en fonction de leur mérite au regard de la morale (le bien), du droit, de la vertu ou de tout autre norme de jugement des comportements. Quoique la justice soit un principe à portée universelle, ce qui est considéré comme juste varie grandement suivant les cultures. La justice est un idéal souvent jugé fondamental pour la vie sociale et la civilisation.

Au sein d'un état, la "justice" est un ensemble d’institutions (police, tribunaux, prisons…) qui imposent le règne de la loi, sans lien nécessaire avec le principe philosophique. Elle est jugée fondamentale pour faire respecter les lois de l’autorité en place, légitime ou pas. La justice est censée punir quiconque ne respecte pas la loi avec une sanction ayant pour but de lui apprendre la loi et parfois de contribuer à la réparation des torts faits à autrui, au patrimoine privé ou commun ou à l'environnement.

Pour des raisons de clarté, cet article traite séparément de la justice dans ses trois acceptions :

   la justice au sens philosophique d’idéal, individuel ou collectif ;
   la justice comme norme émanant d'une société ou d'un corps d'autorité ;
   la justice comme institution caractéristique des sociétés fondées sur la loi.

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard 22 juin
DANS LE SOUFFLE, LE TEMPS PORTE LA JEUNE FEMME SOUFFRANT D'UNE RÉELLE ÉNERGIE :
SA LIBERTÉ DONNE SA MÉMOIRE ET SES SENTIMENTS SONT SA VISION.
LE SOUFFLE VIENT FRAPPÉ DE SA VIGUEUR ET LE VERBE MURMURE SES DOUCES NOTES :
DANS CE SURRÉALISME, J'AI MÉMOIRE DES TEMPÊTES
ET DES PHARES : HUMBLE DEVANT L'ÉVÉNEMENT, JE SUIS.
TAY

DANS LES COULOIRS DU TEMPS, L'IMPRÉVISIBLE A TOUJOURS SON ÉQUATION PLUS QU'UN MYSTÈRE :
POURTANT, LA NOTION NE DÉFINIT PAS TOUS LES ASPECTS DE L'UNIVERS PAR UNE DÉFINITION.
CELA EST TOUJOURS RANGÉ DANS L'IRRÉEL MAIS LES FAITS RAMÈNENT À LA RÉALITÉ.
TAY

TOUJOURS SUR LA GARONNE, TROIS CORNEILLES PROFITAIENT DE LA FRAÎCHEUR SOUS L'HORIZON DU PONT DES CATALANS :
ÉVÉNEMENTS RARES CAR ELLES OBSERVAIENT LES EAUX TOURBILLONNANTES ET LES GOÉLANDS SURFEURS DES AIRS.
TEL EST LA NATURE.
TAY

O IMAGE QUI IMPLIQUE LE RESPECT ET LES RELIQUES ÉCONOMIQUES DÉMONTRANT DES OUVRAGES ANCIENS :
TEMPS FINALISE CES AURORES BORÉALES ET CES CRÉPUSCULES AUSTRALES DANS LE DOMAINE DE LA ROTATION.
TELLE LA FÉMINITÉ QUI INTERPELLE LA SOURCE ET LE SOUFFLE.
TAY

VERS L'INCONNU. O SILHOUETTES DE MES AIEUX OÙ JE MÉDITE SOUS LE POÈME DE L'AMANDIER DE LAMARTINE :
QU'EST-CE QUI DISTINGUE L'OMBRE DU REFLET ET, LE REFLET DE L'OMBRE ? LA PRÉSENCE, LA RÉFLEXION ET LA PRESTANCE OU
LE RÉFLÉCHI DE LA RESPONSABILITÉ DANS LE CADRE ET L'INFINI.
TAY

SENTIMENTS ET TÉMOIGNAGES
DU CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie.
LE JUGE DE LA RÉPUBLIQUE DE L'OLIVIER...
MINISTRE DU SECOURISME COMMUN
DE LA RÉPUBLIQUE D’ISRAËL ET DE LA COMMUNAUTÉ PARLEMENTAIRE DE LA PALESTINE
POUR AMANDINE ET LES PEUPLES



Dernière édition par Admin le Lun 18 Mai - 11:42, édité 1 fois

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POUR AMANDINE ET LES PEUPLES.

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard 22 juin
DANS LE SOUFFLE, LE TEMPS PORTE LA JEUNE FEMME SOUFFRANT D'UNE RÉELLE ÉNERGIE :
SA LIBERTÉ DONNE SA MÉMOIRE ET SES SENTIMENTS SONT SA VISION.
LE SOUFFLE VIENT FRAPPÉ DE SA VIGUEUR ET LE VERBE MURMURE SES DOUCES NOTES :
DANS CE SURRÉALISME, J'AI MÉMOIRE DES TEMPÊTES
ET DES PHARES : HUMBLE DEVANT L'ÉVÉNEMENT, JE SUIS.
TAY


Fondamentalement, la justice est polymorphe, dépendant des époques et des civilisations.

Pour la philosophie occidentale antique, la justice est avant tout une valeur morale. La « justice morale » serait un comportement alliant respect et équité à l'égard d'autrui. Cette attitude, supposée innée dans la conscience humaine serait elle-même à l'origine d'un « sens de la justice », valeur universelle qui rendrait l'être humain apte à évaluer et juger les décisions et les actions, pour lui-même et pour autrui. La justice en tant qu'institution est l'organe social constitué de la justice en tant que fonction qui doit « rendre la justice » et « dire le droit ».

La culture populaire a retenu des expressions consacrées comme la "justice de Salomon" et celle d'Aristote, la "justice d’Antigone" opposant les « lois non écrites » de la conscience aux lois écrites de la Cité.

La notion de justice désigne à la fois la conformité de la rétribution avec le mérite et le respect de ce qui est conforme au droit d'autrui : elle est donc indissociablement morale et juridique. Mais le concept est aussi culturel et ses applications varient selon les coutumes, les traditions, les structures sociales, et les représentations collectives. En philosophie, la justice renvoie à d'autres concepts comme la liberté, l'égalité, l'équité, l'éthique, la paix sociale. De manière générale, on distingue la justice dans son sens moral, l'on parle alors de légitimité, et la justice dans son sens juridique, l'on parle alors de légalité.

L'histoire de la notion de justice est liée à l'histoire des peuples et des civilisations. Ses diverses conceptions et applications sont le résultat de la pensée et des conditions de vie de l'époque. Son étude exige donc une approche mêlant philosophie, théologie, économie, morale et Droit politique.

Au sein de la notion générale et polysémique de justice ; on distingue ainsi :

   Le principe moral qui exige le respect du droit et de l'équité ; on parle alors, dans des expressions figées, d'"idée de justice", de "faire régner la justice" ou encore d'"amour pour la justice" ;
   La qualité morale qui demande le respect des droits d'autrui, et, ainsi, accomplir tous les devoirs de la société ; l'expression "agir avec justice" exprime ce sens ;
   Le droit de dire ce qui est légalement juste ou injuste ; le terme est alors juridique et participe au fondement du Droit comme norme ("exercer la justice avec rigueur et impartialité") ;
   L'action d'une institution chargée de l'application de la justice ("demander justice") ;
   L'institution en elle-même, responsable de son application et de son maintien dans le corps social. On la distingue alors par une majuscule ("la Justice" personnifiée) ;
   Le sentiment individuel face à une situation ou à un choix, soit en en montrant les défauts ("faire justice de quelque chose"), soit en réfutant un propos ou une idée, en réparant un tort, ou en se vengeant d'une action d'autrui ("se faire justice").

Le terme étant très utilisé, on dénombre de multiples locutions et tournures idiomatiques utilisant le mot "justice", mais comportant des sens et des situations d'usage différents :

   "faire justice" : châtier, juger ;
   "rendre justice à" : reconnaître les mérites de quelqu'un ;
   "demander justice" : acte par lequel on obtient son dû ;
   "être raide comme la justice" : renvoie au sens allégorique.

Le mot "justice" a pour antonyme celui d'"injustice" (du latin, injustitia : rigueur injuste) signifiant absence de justice. Il s'agit d'un antonyme parfait car ce sont avant tout des concepts philosophiques marquant des catégories précises de la pensée.

Le substantif "justice" possède enfin de nombreux dérivés tels :

   "justicier" (celui qui fait justice, qui agit pour l'application de la justice, qualifiant le pouvoir justicier comme institution, et, récemment, comme particulier se faisant justice soi-même, sans avoir recours au Droit) ;
   "justiciable" au sens de qui relève de telle juridiction, parmi les plus employés ;
   le justicialisme (et son adjectif : justicialiste) est ainsi "une doctrine politique dont s'est réclamé le régime établi en Argentine de 1946 à 1955 par le président Peron"5 dont le nom officiel du parti était Parti justicialiste.

La justice comme idéal
Héraclite, premier philosophe connu pour son étude du sens de la justice.
Héraclite, premier philosophe connu pour son étude du sens de la justice. Toile de Hendrick ter Brugghen exécutée en 1628. Rijksmuseum, Amsterdam.

La justice est assise sur des bases philosophiques dont le développement témoigne de l'évolution de la pensée et des systèmes. Les penseurs ont très tôt soulevé la question d’une justice universelle indépendamment des sociétés humaines, c'est-à-dire une idée en soi, par opposition à une justice culturelle, c'est-à-dire contingente.

En occident, la première trace écrite d'une réflexion sur la justice se trouve chez le philosophe présocratique de la Nature, Héraclite qui affirma au Ve siècle av. J.-C. : "S'il n'y avait pas d'injustice, on ignorerait jusqu'au nom de la justice", la définissant par son antonyme. Selon lui l'idéal de justice en soi se comprend par le refus d'un état d'injustice, assimilé au chaos social.

La justice comme idéal individuel ou collectif fut le sujet de nombreuses théories philosophiques et métaphysiques, souvent associées aux notions de Liberté, d'Égalité ou de Société, au souci d'égalité d'accès à la justice et à la réparation (par la fourniture gratuite de droits de défense par exemple) car dans les faits, les nantis et les personnes cultivées ont souvent plus de facilités pour accéder ou échapper à la justice et pour se défendre.

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard
20 h il y a 20 heures
DANS LA PLÉNIÈRE, ISTANBUL TROUVE UNE EXCUSE POUR HIER MAIS RENOUVELLE SON INTENTION :
SON ÂME SOUFFLE DANS LA NUIT ET SA TÊTE TEMPÉRANCE SON SAVOIR. DANS LA NUIT, LE SANG CRIE SON CROIRE
SANS VOULOIR LE MOINDRE SACRIFICE : AINSI EST LA NOTION DE DÉMOCRATIE.
TAY

LA PERSÉVÉRANCE EST L'ABNÉGATION ET LA CONTINUITÉ DE L'AUDACE. LA CONSCIENCE PORTE VERS LA CONVICTION.
LE CALME EST LA NOTION QUI PORTE SON ÂME : TEL LE SOUFFLE VERS LE VERBE OÙ LE SILENCE MURMURE DANS LE VENT.
TEL UNE NOTE DE MUSIQUE QUI TRAVERSE LA LUMIÈRE ET L'OBSCURITÉ.
TAY

LA LIBERTÉ N'EST PAS UN CONTEXTE, NI UNE PHILOSOPHIE ET NI UN DROIT : C'EST UN CONCEPT.
DANS LA NATURE, LA CONDITION MONTRE SON ÉTENDUE ET LA CONVICTION CONDUIT VERS LE DESTIN.
DANS CES CHEMINS, LA PERSÉVÉRANCE RENCONTRE TOUJOURS L'ESPÉRANCE ET SES EXISTENCES.
TAY

LA LIBERTÉ D'EXPRESSION EST UNE MOSAÏQUE OÙ CHACUN DÉFENDS SON GRAIN DE SABLE : CHACUN S'ATTRIBUE LE VERBE ET
LE SOUFFLE DANS UN SENTIMENT DE CERTITUDE : NOUS CRIONS VERS LA LIBERTÉ POUR FAIRE ENTENDRE SA NOTE
EN ÉTOUFFANT LE SILENCE ET SA PAROLE.
TAY

LE DEVENIR ET LE DROIT, C'EST COMME LE DÉSIR ET LA TENDRESSE : IL FAUT UN CONTENU DE TEMPÉRANCE POUR Y CONSTITUER
UN DESSEIN. LA JUSTICE VEILLE SUR LA SAGESSE POUR UN ASPECT D'ABNÉGATION ET DE COMPASSION AFIN DE PERMETTRE
L'ÉVOLUTION ET L'EXISTENCE : L'INFINI ET L'ESSENCE.
TAY

SUR LA ROUTE DE LA SOIE, IL Y DES CIMETIÈRES OÙ LES CIRCONSTANCES CONDUISENT LES MOUVEMENTS :
LA CONSCIENCE DES ÉLÉPHANTS ET L'ABNÉGATION DES TIGRESSES : EN LA LOGIQUE, LES MOUETTES RIEUSES SUIVENT
CES FLEUVES QUI ONT ALIMENTÉ LA FIÈVRE DES FLEURS ET LA FIERTÉ DES JUMENTS.
TAY

SENTIMENTS ET TÉMOIGNAGES
DU CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie.
LE JUGE DE LA RÉPUBLIQUE DE L'OLIVIER...
MINISTRE DU SECOURISME COMMUN
DE LA RÉPUBLIQUE D’ISRAËL ET DE LA COMMUNAUTÉ PARLEMENTAIRE DE LA PALESTINE
POUR AMANDINE ET LES PEUPLES

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