Commission des affaires européennes — Réunion du 12 octobre 2017 à 9h40
Désignation de rapporteurs :
Jean Bizet, président :
Pendant des années, on a appréhendé l'Europe au travers du marché unique. Il n'y a pas eu cette vraie dimension politique : un jour, les Allemands la voulaient, le lendemain les Français n'en voulaient plus ; il faudra bien un jour se mettre d'accord. Tant que l'Europe n'aura pas de dimension politique, on ne pèsera pas dans un monde globalisé. Cette question pourra être abordée dans le cadre du groupe de suivi sur la refondation de l'Union européenne.
En 1994 et en 2000, nous avons rejeté les propositions de l'Allemagne jugées alors trop fédéralistes, mais ce mot est passé de mode : on sait comment les choses évoluent. Il est bien évident qu'il convient de donner à l'Europe une véritable dimension politique.
La réunion est close à 10h40.
Le 08/02/2020 à 18:08, TIGNARD Yanis, TAY a dit :
Juan Manuel de Espinosa, né en 1597 à Séville et mort en 1679, est un prélat, évêque d'Urgell et coprince d'Andorre de 1653 à 1664, puis archevêque de Tarragone de 1664 à 1679.
Pedro Martínez de Luna ou encore Pierre de Lune (Illueca, royaume d'Aragon, 1329 - Peníscola, royaume de Valence, 23 mai 1423) cardinal aragonais qui devient pape d'Avignon sous le nom de Benoît XIII, est considéré comme antipape du point de vue catholique... Il est issu d’une famille noble d’Aragon. Il s’adonna d’abord à la jurisprudence civile et canonique, quitta cette étude pour porter les armes, la reprit ensuite, enseigna le droit canonique comme professeur à l’université de Montpellier. Il laissa de nombreux ouvrages de droit, et même des manuels de théologie et d’ascèse.
Il est nommé cardinal en 1375. Familier de Grégoire XI, il est prévôt de Valence (Espagne) et cardinal diacre de Sainte-Marie in Cosmedin. En 1377, il revient à Rome avec le pape Grégoire XI et, au conclave de 1378 qui marque le début du Grand Schisme d'Occident, il prend parti pour Clément VII.
À la mort de Clément VII (1394) qui siège à Avignon, les cardinaux avignonnais l’élisent pape le 28 septembre 1394 (il est ordonné prêtre et consacré évêque) ; il prend le nom de Benoît XIII.
Dans le camp de Benoît XIII se rangent la France, la Castille, l'Aragon, le Portugal, l'Écosse, la Bretagne, la Savoie et le royaume de Chypre. Cette année-là, Philippe le Hardi, régent du royaume de France depuis la folie du roi Charles VI, demande à l'Université de Paris de lui présenter une recommandation sur les moyens de mettre fin au schisme. En effet, avec une politique fiscale agressive qui prive le clergé d'une grande part des bénéfices issus de ses charges, Benoît XIII s'est mis à dos nombre de religieux. Philippe le Hardi qui suit une politique conciliante vis-à-vis de la papauté de Rome pour ménager les Flamands, a tout intérêt à mettre fin au Schisme. Après plusieurs mois de délibérations, l'Université présente trois solutions : la voie de compromis (laisser aux pontifes le soin de mettre fin eux-mêmes au schisme), la voie de cession (il faut les démettre simultanément et en élire un autre) ou la réunion d'un concile qui aurait pour but de trancher le problème.
En février 1395, le Conseil du roi appuie le principe d'une démarche pour la voie de cession (Louis d'Orléans, partisan de la voie de fait qui sert ses intérêts italiens, a été évincé par Philippe le Hardi)3. Cependant, ni Benoît XIII, ni Boniface IX, n'acceptent de se démettre. On décide alors de les y obliger en ayant recours à une soustraction d'obédience. Entre l'Université de Paris et le Saint-Siège, les positions se raidissent. Dès lors, les Parisiens font valoir leurs vieux projets de réforme de l'Église et voient en Philippe le Hardi leur champion. En 1398, un Conseil national des évêques tenu à Paris vote une ordonnance retirant au pape les bénéfices et les taxes ecclésiastiques au profit du roi de France. Autrement dit, l'Église de France se gouvernera elle-même et c'est le roi qui légifèrera en matière religieuse. Seule l'autorité spirituelle est reconnue au pape d'Avignon. La France est bientôt imitée par la Sicile, la Castille et la Navarre.
AINSI,
Tous les Macériens (noms des habitants de Mézières, avant sa fusion avec Charleville en 1966) connaissent la Fosse au Dragon, écrit Paul Hanrion en 1894. C’est un trou, dans le lit de la Meuse, situé au sud du faubourg de Saint-Julien, derrière la maison qui porte l’enseigne du Beau Séjour
La rivière est en cet endroit assez profonde et les tourbillons nombreux qu’elle y forme ont causé souvent la mort de baigneurs imprudents : de là une mauvaise réputation qui remonte à plusieurs siècles. Mais d`où vient ce nom de Fosse au Dragon ? La légende nous le dira.
Un des treize chanoines du chapitre de l’église collégiale de Mézières, qui vivait vers la fin du XIIe siècle, s’était épris, dit-on, d’un amour terrestre pour une nonne d’un couvent voisin d’Annonciades Célestes. L’annonciade ne sut pas y rester insensible ; mais Dieu punit terriblement les coupables. La nonne donna le jour à un petit monstre, qui, en grandissant, devint un dragon d’une méchanceté sans pareille. Il dévorait les enfants et les jeunes filles, et rendait la ville déserte par ses hurlements et par l’odeur empoisonnée qu’il dégageait.
On résolut de l’enfermer, afin de pouvoir l’enchaîner plus facilement. Prêtres et chevaliers sortirent par la porte Saint-Julien en longue procession à la rencontre de la bête ; un saint évêque s’avança intrépidement et l’aspergea d’eau bénite. On enferma le monstre vaincu dans une cave, mais on jugea plus prudent de le faire périr ; on le traîna à grand’peine hors de la ville et on le précipita dans la Meuse. Il fit de vains efforts pour s’échapper, et, en se noyant, il creusa le gravier du fleuve de ses longues griffes. Depuis lors, il y a en cet endroit, un trou qui prit le nom de Fosse au Dragon, et dont on n’a jamais, paraît-il, pu trouver le fond.
C’est là une des variantes de la légende. L’histoire était connue depuis fort longtemps ; elle a dû être maintes fois modifiée et amplifiée par l’imagination populaire. Une autre version a été conservée par dom Ganneron, chartreux du Mont-Dieu, dans ses Centuries de l’estat ecclésiastique du pays des Essuens (1640). Ce récit est curieux ; aussi le reproduisons-nous en entier.
« Il arriva autrefois qu’un chanoine de ladite église [l’église collégiale de Mézières, fondée vers 1190 par Manassés VI, comte de Rethel et son fils Hugues], homme curieux des secrets de nature, voulut expérimenter que deviendrait, un ver de terre qui pourrait vivre longuement. Il en enferma un dans une petite fiole, lui donnant aliment convenable pour sa sustentation. Quand il le vit grossir et que la fiole ne le pouvait plus contenir, il le mit dans une bouteille, et à mesure qu’il grossissait, il le transportait de vase en vase, de plus grand en plus grand.
Enfin il devint si gros, qu’il fut contraint de le mettre en un tonneau ; mais comme sa curiosité ne se bornait point, voulant en avoir le passe-temps jusqu’au bout, il fit faire une cage de fer en sa cave où il le mit ; mais telle épreuve lui coûta la vie et la perdition de la ville, pour l’infection de l’air qui s’en allait suivre. Car, comme ce ver était devenu dragon, jetant feux et flammes, le pauvre chanoine fut contraint d’en raconter l’histoire à ses amis pour tirer conseil d’eux, comme il se devait délivrer du malheur qui le menaçait et toute la ville.
« Conclusion fut prise de le tirer de la cave et de le jeter dans la rivière de Meuse. Cela fut aisé assez dire, mais Dieu sait si ceux qui eurent charge de le traîner avec sa cage sur le pont, eurent belle peur d’être infectés de l’haleine de ce dragon. On trouve donc invention de le tirer et de le mener à la vue du monde sur le pont, d’où il fut précipité dans la rivière, en laquelle, après avoir fait quelques sauts et virevoltes, il s’alla enfin noyer à quelque espace de là ; depuis quoi, on ne le vit plus, et le peuple remarqua fort bien la place où il fut abîmé.
« Voilà, se dira quelque Aristarque, un beau petit conte qui sent le papin des enfants du Rethelois et les élans de quelque vieille édentée de Mézières. Je l’ai cru ainsi auparavant, mais depuis que des gens honorables et personnes religieuses me l’ont assuré ainsi, j’ai changé de croyance. On fait annuellement une procession à Mézières, au lieu où ledit dragon fut abîmé, qu’on appelle la procession des jambons, à cause que chaque ecclésiastique doit avoir pour son assistance et distribution un jambon, selon les termes de la fondation.
Cette histoire aussi est dépeinte aux vitres de l’église, et dit-on que le chanoine s’enfuit, craignant la fureur du peuple ». L’usage de fournir ce jambon est constaté notamment en 1764, dans le bail de la cense de Saint-Julien à Pierre Lacatte (Archives départementales des Ardennes). La procession se faisait après le mardi de la Trinité et c’était le fermier de cette cense qui le donnait au doyen de Mézières.
Comme on le voit, précise Paul Hanrion, un des vitraux de l’église rappelait aux habitants de Mézières la légende du dragon, qui avait fourni matière au grand vitrail, placé derrière le maître-autel. Le bombardement de 1815 l’avait laissé intact : il fut détruit en 1870. On a replacé dans la fenêtre flamboyante qui surmonte la porte de la sacristie, au sud de l’abside, tous les débris qu’on a pu retrouver. Ces débris, provenant de tous les anciens vitraux de l’église, ont été réunis de manière à occuper toute la fenêtre. Ils ne présentent aucune unité et sont placés pêle-mêle. En haut et à gauche de ladite fenêtre, on voit un fragment, bien petit, de la superbe verrière.
Du dragon, il ne reste qu’un morceau d’environ 8 centimètres de hauteur sur 10 de largeur. Le monstre a la face grimaçante : on dirait qu’il possède une tête de singe : la partie antérieure du corps est verte ; ce qui en reste est jaunâtre. Il est encastré dans un panneau représentant un évêque, levant le bras comme pour bénir ou jeter de l’eau sainte ; à côté de l’évêque on a rassemblé un arbre couvert d’oiseaux, une tête de chien et un grand lévrier jaune, qui faisaient peut-être partie du vitrail primitif.
Gary Moore - Parisienne Walkways - Live HD... https://www.youtube.com/watch?v=vkUpfw4Hf3w
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Poèmes de Louis Aragon
Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays.
Coeur léger coeur changeant coeur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes jours
Que faut-il faire de mes nuits
Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m'endormais comme le bruit.
C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
Dans le quartier Hohenzollern
Entre La Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un coeur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola.
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faïence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n'en est jamais revenu.
Il est d'autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton coeur
Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Le Dragon à plusieurs têtes et le dragon à plusieurs queues
Poèmes de Jean de La Fontaine
Un envoyé du Grand Seigneur
Préférait, dit l'histoire, un jour chez l'Empereur,
Les forces de son maître à celles de l'Empire.
Un Allemand se mit à dire :
" Notre prince a des dépendants
Qui, de leur chef, sont si puissants
Que chacun d'eux pourrait soudoyer une armée. "
Le chiaoux, homme de sens,
Lui dit : " Je sais par renommée
Ce que chaque Électeur peut de monde fournir ;
Et cela me fait souvenir
D'une aventure étrange, et qui pourtant est vraie.
J'étais en un lieu sûr, lorsque je vis passer
Les cent têtes d'une Hydre au travers d'une haie.
Mon sang commence à se glacer ;
Et je crois qu'à moins on s'effraie.
Je n'en eus toutefois que la peur sans le mal :
Jamais le corps de l'animal
Ne put venir vers moi, ni trouver d'ouverture.
Je rêvais à cette aventure,
Quand un autre dragon, qui n'avait qu'un seul chef,
Et bien plus d'une queue, à passer se présente.
Me voilà saisi derechef
D'étonnement et d'épouvante.
Ce chef passe, et le corps, et chaque queue aussi :
Rien ne les empêcha ; l'un fit chemin à l'autre. Je soutiens qu'il en est ainsi
De votre empereur et du nôtre. "
Dominique SAGNE
Le dernier des dragons
D'un puissant coup de rein il décolle du sol
Sans un bruit, sans un à-coup, il prend son envol,
Pour sur le dos des courants déposer ses ailes
Et planer libre et gracieux dans sa gestuelle.
S'élevant lentement au-delà des nuages
Qui s'étirent en occultant les paysages,
Il profite des rayons de l'astre du jour,
L'emmitouflant telle une pièce de velours.
Ses vieux os le torturent depuis des millénaires,
Mais il n'est bien, que là haut, loin des sombres terres,
Seul à tournoyer, dans des mouvements fluides
Et rapides, dans le ciel bleu d'azur limpide.
Son ombre court sur la mer de nuages blancs
Lui tenant compagnie des heures durant,
Accompagné des reflets chatoyants
Que laissent ses écailles dans le soleil couchant.
Et dans un piqué parfait et majestueux
Il fonce vers les flots tempétueux,
Conscient que son dernier jour et ses adieux
N'auront pour seul témoin que les cieux.
TÉMOIGNAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie
TIGNARD YANIS
105 Allée Charles de Fitte
31300 Toulouse
Mail : tignardyanis@orange.fr
Tél : 06 36 57 43 19
Aux acteurs de la fonction publique
Collectivités territoriales
Toulouse, le 07 Février 2020
Objet : Candidature spontanée au poste de médiateur et de médiathécaire.
Madame, Monsieur.
Je me suis engagé dans une reconversion professionnelle qui m’amène à vous faire part de ma volonté d’être intégré au sein de votre service. En raison de mon handicap, mon souhait s’oriente désormais vers l’informatique, l’accueil et la communication. Pour ce faire, j’ai réalisé des stages et des emplois ainsi qu’une formation en bureautique qui m’ont permis de concrétiser cette reconversion afin d’intégrer différents services de la fonction publique : une volonté qui s’affirme dans la raison et le temps.
Avec certitude et abnégation, j’ai suivi ce chemin d’aboutissement qu’est l’emploi territorial et ses valeurs qu’il représente en mon âme et mon cœur : la République et le Peuple sont indissociable et le service public en est l’abnégation, le pragmatisme, la sensibilité et le sensible.
J’ai toujours eu un intérêt particulier pour le contact humain et le travail d’équipe. Ayant valeur dans les aspects intellectuels et manuels qui sont, à mon sens, indissociables ! j’ai continuellement cherché à me perfectionner afin d’acquérir les compétences nécessaires à une intégration dans le service public. Le caractère est le propre d’une information distincte et précise : l’écoute, la conviction et le renseignement vers les services adaptés selon le besoin et l’urgence dans le pluriel et le singulier.
C’est donc maintenant avec des acquis professionnels en certains domaines, ainsi qu’une détermination réelle et imperméable que je me permets de candidater à un poste d’agent administratif, médiateur et médiathécaire, au sein de vos services territoriaux.
Dans l’attente d’un entretien pour vous exposer plus en détails mon parcours, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de mes sincères salutations.
Yanis Tignard
PS : Dans l’initiative et la cohésion, être dans la discrétion et l’amabilité qui sont les sens de la rigueur et de la communication.
Citoyen Tignard Yanis alias TAY La chouette effraie
POUR AMANDINE ET LES PEUPLES :
TÉMOIGNAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie
POUR LA JUSTICE ET LA LIBERTÉ...
Désignation de rapporteurs :
Jean Bizet, président :
Pendant des années, on a appréhendé l'Europe au travers du marché unique. Il n'y a pas eu cette vraie dimension politique : un jour, les Allemands la voulaient, le lendemain les Français n'en voulaient plus ; il faudra bien un jour se mettre d'accord. Tant que l'Europe n'aura pas de dimension politique, on ne pèsera pas dans un monde globalisé. Cette question pourra être abordée dans le cadre du groupe de suivi sur la refondation de l'Union européenne.
En 1994 et en 2000, nous avons rejeté les propositions de l'Allemagne jugées alors trop fédéralistes, mais ce mot est passé de mode : on sait comment les choses évoluent. Il est bien évident qu'il convient de donner à l'Europe une véritable dimension politique.
La réunion est close à 10h40.
Le 08/02/2020 à 18:08, TIGNARD Yanis, TAY a dit :
Juan Manuel de Espinosa, né en 1597 à Séville et mort en 1679, est un prélat, évêque d'Urgell et coprince d'Andorre de 1653 à 1664, puis archevêque de Tarragone de 1664 à 1679.
Pedro Martínez de Luna ou encore Pierre de Lune (Illueca, royaume d'Aragon, 1329 - Peníscola, royaume de Valence, 23 mai 1423) cardinal aragonais qui devient pape d'Avignon sous le nom de Benoît XIII, est considéré comme antipape du point de vue catholique... Il est issu d’une famille noble d’Aragon. Il s’adonna d’abord à la jurisprudence civile et canonique, quitta cette étude pour porter les armes, la reprit ensuite, enseigna le droit canonique comme professeur à l’université de Montpellier. Il laissa de nombreux ouvrages de droit, et même des manuels de théologie et d’ascèse.
Il est nommé cardinal en 1375. Familier de Grégoire XI, il est prévôt de Valence (Espagne) et cardinal diacre de Sainte-Marie in Cosmedin. En 1377, il revient à Rome avec le pape Grégoire XI et, au conclave de 1378 qui marque le début du Grand Schisme d'Occident, il prend parti pour Clément VII.
À la mort de Clément VII (1394) qui siège à Avignon, les cardinaux avignonnais l’élisent pape le 28 septembre 1394 (il est ordonné prêtre et consacré évêque) ; il prend le nom de Benoît XIII.
Dans le camp de Benoît XIII se rangent la France, la Castille, l'Aragon, le Portugal, l'Écosse, la Bretagne, la Savoie et le royaume de Chypre. Cette année-là, Philippe le Hardi, régent du royaume de France depuis la folie du roi Charles VI, demande à l'Université de Paris de lui présenter une recommandation sur les moyens de mettre fin au schisme. En effet, avec une politique fiscale agressive qui prive le clergé d'une grande part des bénéfices issus de ses charges, Benoît XIII s'est mis à dos nombre de religieux. Philippe le Hardi qui suit une politique conciliante vis-à-vis de la papauté de Rome pour ménager les Flamands, a tout intérêt à mettre fin au Schisme. Après plusieurs mois de délibérations, l'Université présente trois solutions : la voie de compromis (laisser aux pontifes le soin de mettre fin eux-mêmes au schisme), la voie de cession (il faut les démettre simultanément et en élire un autre) ou la réunion d'un concile qui aurait pour but de trancher le problème.
En février 1395, le Conseil du roi appuie le principe d'une démarche pour la voie de cession (Louis d'Orléans, partisan de la voie de fait qui sert ses intérêts italiens, a été évincé par Philippe le Hardi)3. Cependant, ni Benoît XIII, ni Boniface IX, n'acceptent de se démettre. On décide alors de les y obliger en ayant recours à une soustraction d'obédience. Entre l'Université de Paris et le Saint-Siège, les positions se raidissent. Dès lors, les Parisiens font valoir leurs vieux projets de réforme de l'Église et voient en Philippe le Hardi leur champion. En 1398, un Conseil national des évêques tenu à Paris vote une ordonnance retirant au pape les bénéfices et les taxes ecclésiastiques au profit du roi de France. Autrement dit, l'Église de France se gouvernera elle-même et c'est le roi qui légifèrera en matière religieuse. Seule l'autorité spirituelle est reconnue au pape d'Avignon. La France est bientôt imitée par la Sicile, la Castille et la Navarre.
AINSI,
Tous les Macériens (noms des habitants de Mézières, avant sa fusion avec Charleville en 1966) connaissent la Fosse au Dragon, écrit Paul Hanrion en 1894. C’est un trou, dans le lit de la Meuse, situé au sud du faubourg de Saint-Julien, derrière la maison qui porte l’enseigne du Beau Séjour
La rivière est en cet endroit assez profonde et les tourbillons nombreux qu’elle y forme ont causé souvent la mort de baigneurs imprudents : de là une mauvaise réputation qui remonte à plusieurs siècles. Mais d`où vient ce nom de Fosse au Dragon ? La légende nous le dira.
Un des treize chanoines du chapitre de l’église collégiale de Mézières, qui vivait vers la fin du XIIe siècle, s’était épris, dit-on, d’un amour terrestre pour une nonne d’un couvent voisin d’Annonciades Célestes. L’annonciade ne sut pas y rester insensible ; mais Dieu punit terriblement les coupables. La nonne donna le jour à un petit monstre, qui, en grandissant, devint un dragon d’une méchanceté sans pareille. Il dévorait les enfants et les jeunes filles, et rendait la ville déserte par ses hurlements et par l’odeur empoisonnée qu’il dégageait.
On résolut de l’enfermer, afin de pouvoir l’enchaîner plus facilement. Prêtres et chevaliers sortirent par la porte Saint-Julien en longue procession à la rencontre de la bête ; un saint évêque s’avança intrépidement et l’aspergea d’eau bénite. On enferma le monstre vaincu dans une cave, mais on jugea plus prudent de le faire périr ; on le traîna à grand’peine hors de la ville et on le précipita dans la Meuse. Il fit de vains efforts pour s’échapper, et, en se noyant, il creusa le gravier du fleuve de ses longues griffes. Depuis lors, il y a en cet endroit, un trou qui prit le nom de Fosse au Dragon, et dont on n’a jamais, paraît-il, pu trouver le fond.
C’est là une des variantes de la légende. L’histoire était connue depuis fort longtemps ; elle a dû être maintes fois modifiée et amplifiée par l’imagination populaire. Une autre version a été conservée par dom Ganneron, chartreux du Mont-Dieu, dans ses Centuries de l’estat ecclésiastique du pays des Essuens (1640). Ce récit est curieux ; aussi le reproduisons-nous en entier.
« Il arriva autrefois qu’un chanoine de ladite église [l’église collégiale de Mézières, fondée vers 1190 par Manassés VI, comte de Rethel et son fils Hugues], homme curieux des secrets de nature, voulut expérimenter que deviendrait, un ver de terre qui pourrait vivre longuement. Il en enferma un dans une petite fiole, lui donnant aliment convenable pour sa sustentation. Quand il le vit grossir et que la fiole ne le pouvait plus contenir, il le mit dans une bouteille, et à mesure qu’il grossissait, il le transportait de vase en vase, de plus grand en plus grand.
Enfin il devint si gros, qu’il fut contraint de le mettre en un tonneau ; mais comme sa curiosité ne se bornait point, voulant en avoir le passe-temps jusqu’au bout, il fit faire une cage de fer en sa cave où il le mit ; mais telle épreuve lui coûta la vie et la perdition de la ville, pour l’infection de l’air qui s’en allait suivre. Car, comme ce ver était devenu dragon, jetant feux et flammes, le pauvre chanoine fut contraint d’en raconter l’histoire à ses amis pour tirer conseil d’eux, comme il se devait délivrer du malheur qui le menaçait et toute la ville.
« Conclusion fut prise de le tirer de la cave et de le jeter dans la rivière de Meuse. Cela fut aisé assez dire, mais Dieu sait si ceux qui eurent charge de le traîner avec sa cage sur le pont, eurent belle peur d’être infectés de l’haleine de ce dragon. On trouve donc invention de le tirer et de le mener à la vue du monde sur le pont, d’où il fut précipité dans la rivière, en laquelle, après avoir fait quelques sauts et virevoltes, il s’alla enfin noyer à quelque espace de là ; depuis quoi, on ne le vit plus, et le peuple remarqua fort bien la place où il fut abîmé.
« Voilà, se dira quelque Aristarque, un beau petit conte qui sent le papin des enfants du Rethelois et les élans de quelque vieille édentée de Mézières. Je l’ai cru ainsi auparavant, mais depuis que des gens honorables et personnes religieuses me l’ont assuré ainsi, j’ai changé de croyance. On fait annuellement une procession à Mézières, au lieu où ledit dragon fut abîmé, qu’on appelle la procession des jambons, à cause que chaque ecclésiastique doit avoir pour son assistance et distribution un jambon, selon les termes de la fondation.
Cette histoire aussi est dépeinte aux vitres de l’église, et dit-on que le chanoine s’enfuit, craignant la fureur du peuple ». L’usage de fournir ce jambon est constaté notamment en 1764, dans le bail de la cense de Saint-Julien à Pierre Lacatte (Archives départementales des Ardennes). La procession se faisait après le mardi de la Trinité et c’était le fermier de cette cense qui le donnait au doyen de Mézières.
Comme on le voit, précise Paul Hanrion, un des vitraux de l’église rappelait aux habitants de Mézières la légende du dragon, qui avait fourni matière au grand vitrail, placé derrière le maître-autel. Le bombardement de 1815 l’avait laissé intact : il fut détruit en 1870. On a replacé dans la fenêtre flamboyante qui surmonte la porte de la sacristie, au sud de l’abside, tous les débris qu’on a pu retrouver. Ces débris, provenant de tous les anciens vitraux de l’église, ont été réunis de manière à occuper toute la fenêtre. Ils ne présentent aucune unité et sont placés pêle-mêle. En haut et à gauche de ladite fenêtre, on voit un fragment, bien petit, de la superbe verrière.
Du dragon, il ne reste qu’un morceau d’environ 8 centimètres de hauteur sur 10 de largeur. Le monstre a la face grimaçante : on dirait qu’il possède une tête de singe : la partie antérieure du corps est verte ; ce qui en reste est jaunâtre. Il est encastré dans un panneau représentant un évêque, levant le bras comme pour bénir ou jeter de l’eau sainte ; à côté de l’évêque on a rassemblé un arbre couvert d’oiseaux, une tête de chien et un grand lévrier jaune, qui faisaient peut-être partie du vitrail primitif.
Gary Moore - Parisienne Walkways - Live HD... https://www.youtube.com/watch?v=vkUpfw4Hf3w
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Poèmes de Louis Aragon
Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays.
Coeur léger coeur changeant coeur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes jours
Que faut-il faire de mes nuits
Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m'endormais comme le bruit.
C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
Dans le quartier Hohenzollern
Entre La Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un coeur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola.
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faïence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n'en est jamais revenu.
Il est d'autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton coeur
Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Le Dragon à plusieurs têtes et le dragon à plusieurs queues
Poèmes de Jean de La Fontaine
Un envoyé du Grand Seigneur
Préférait, dit l'histoire, un jour chez l'Empereur,
Les forces de son maître à celles de l'Empire.
Un Allemand se mit à dire :
" Notre prince a des dépendants
Qui, de leur chef, sont si puissants
Que chacun d'eux pourrait soudoyer une armée. "
Le chiaoux, homme de sens,
Lui dit : " Je sais par renommée
Ce que chaque Électeur peut de monde fournir ;
Et cela me fait souvenir
D'une aventure étrange, et qui pourtant est vraie.
J'étais en un lieu sûr, lorsque je vis passer
Les cent têtes d'une Hydre au travers d'une haie.
Mon sang commence à se glacer ;
Et je crois qu'à moins on s'effraie.
Je n'en eus toutefois que la peur sans le mal :
Jamais le corps de l'animal
Ne put venir vers moi, ni trouver d'ouverture.
Je rêvais à cette aventure,
Quand un autre dragon, qui n'avait qu'un seul chef,
Et bien plus d'une queue, à passer se présente.
Me voilà saisi derechef
D'étonnement et d'épouvante.
Ce chef passe, et le corps, et chaque queue aussi :
Rien ne les empêcha ; l'un fit chemin à l'autre. Je soutiens qu'il en est ainsi
De votre empereur et du nôtre. "
Dominique SAGNE
Le dernier des dragons
D'un puissant coup de rein il décolle du sol
Sans un bruit, sans un à-coup, il prend son envol,
Pour sur le dos des courants déposer ses ailes
Et planer libre et gracieux dans sa gestuelle.
S'élevant lentement au-delà des nuages
Qui s'étirent en occultant les paysages,
Il profite des rayons de l'astre du jour,
L'emmitouflant telle une pièce de velours.
Ses vieux os le torturent depuis des millénaires,
Mais il n'est bien, que là haut, loin des sombres terres,
Seul à tournoyer, dans des mouvements fluides
Et rapides, dans le ciel bleu d'azur limpide.
Son ombre court sur la mer de nuages blancs
Lui tenant compagnie des heures durant,
Accompagné des reflets chatoyants
Que laissent ses écailles dans le soleil couchant.
Et dans un piqué parfait et majestueux
Il fonce vers les flots tempétueux,
Conscient que son dernier jour et ses adieux
N'auront pour seul témoin que les cieux.
TÉMOIGNAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie
TIGNARD YANIS
105 Allée Charles de Fitte
31300 Toulouse
Mail : tignardyanis@orange.fr
Tél : 06 36 57 43 19
Aux acteurs de la fonction publique
Collectivités territoriales
Toulouse, le 07 Février 2020
Objet : Candidature spontanée au poste de médiateur et de médiathécaire.
Madame, Monsieur.
Je me suis engagé dans une reconversion professionnelle qui m’amène à vous faire part de ma volonté d’être intégré au sein de votre service. En raison de mon handicap, mon souhait s’oriente désormais vers l’informatique, l’accueil et la communication. Pour ce faire, j’ai réalisé des stages et des emplois ainsi qu’une formation en bureautique qui m’ont permis de concrétiser cette reconversion afin d’intégrer différents services de la fonction publique : une volonté qui s’affirme dans la raison et le temps.
Avec certitude et abnégation, j’ai suivi ce chemin d’aboutissement qu’est l’emploi territorial et ses valeurs qu’il représente en mon âme et mon cœur : la République et le Peuple sont indissociable et le service public en est l’abnégation, le pragmatisme, la sensibilité et le sensible.
J’ai toujours eu un intérêt particulier pour le contact humain et le travail d’équipe. Ayant valeur dans les aspects intellectuels et manuels qui sont, à mon sens, indissociables ! j’ai continuellement cherché à me perfectionner afin d’acquérir les compétences nécessaires à une intégration dans le service public. Le caractère est le propre d’une information distincte et précise : l’écoute, la conviction et le renseignement vers les services adaptés selon le besoin et l’urgence dans le pluriel et le singulier.
C’est donc maintenant avec des acquis professionnels en certains domaines, ainsi qu’une détermination réelle et imperméable que je me permets de candidater à un poste d’agent administratif, médiateur et médiathécaire, au sein de vos services territoriaux.
Dans l’attente d’un entretien pour vous exposer plus en détails mon parcours, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de mes sincères salutations.
Yanis Tignard
PS : Dans l’initiative et la cohésion, être dans la discrétion et l’amabilité qui sont les sens de la rigueur et de la communication.
Citoyen Tignard Yanis alias TAY La chouette effraie
POUR AMANDINE ET LES PEUPLES :
TÉMOIGNAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie
POUR LA JUSTICE ET LA LIBERTÉ...