La Chevêche d'Athéna se nourrit de beaucoup d'insectes (coléoptères notamment), de criquets, perce-oreilles, mais aussi de vers de terre, de petits mammifères (surtout campagnols), de jeunes passereaux, de lézards, de batraciens et de chauves-souris.
Elle chasse le soir des insectes (hannetons surtout) et la nuit des campagnols. Il lui arrive de chasser le jour des petits oiseaux, surtout à l'époque du nourrissage des jeunes.
Ses pelotes de réjection mesurent 35 mm sur 15 mm environ.
Miles Davis - In a Silent Way - 1969...
https://www.youtube.com/watch?v=lQKt7DTKyJULE CHEVAL POITRINAIRE
Sa toux qui retentit comme une plainte humaine
Secoue obstinément son grand corps accablé ;
Mufle bas, jarrets mous, sur sa paille de blé,
Il n’a mangé ni bu depuis une semaine.
En vain, à petits pas, un enfant le promène
Et chasse les taons lourds dont il est harcelé,
Sa toux qui retentit comme une plainte humaine
Secoue obstinément son grand corps accablé.
Il attriste l’étable et la cour du domaine
Et le prolongement de l’écho désolé
Répercute au plus creux du manoir isolé
Plein des vagues effrois que le Minuit ramène,
Sa toux qui retentit comme une plainte humaine.
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LE VAL DES MARGUERITES
À Sarah Bernhardt.
C’est au fond d’un ravin fantastique et superbe
Où maint rocher lépreux penche et dresse le front :
Une espèce de puits gigantesquement rond
Dont l’eau n’aurait servi qu’à faire pousser l’herbe.
Là, le mystère ému déployant ses deux ailes
Fantomatise l’air, les pas et les reflets :
Il semble, à cet endroit, que des lutins follets
Accrochent leurs zigzags à ceux des demoiselles.
L’horreur des alentours en ferme les approches ;
L’écho n’y porte pas le sifflet des convois ;
Ses murmures voilés ont le filet de voix
Des gouttelettes d’eau qui filtrent sous les roches.
C’est si mort et si frais, il y flotte, il y vague
Tant de silence neuf, de bruit inentendu,
Que l’on pressent toujours en ce vallon perdu
Quelque apparition indéfiniment vague !
Il n’a jamais connu ni moutons, ni chevrettes,
Ni bergère qui chante en tenant ses tricots ;
Les tiges de bluets et de coquelicots
N’y font jamais hocher leurs petites aigrettes :
Mais, entre ses grands houx droits comme des guérites,
Ce val, si loin des champs, des prés et des manoirs,
Cache, tous les étés, ses gazons drus et noirs
Sous un fourmillement de hautes marguerites.
Chœur vibrant et muet, innocent et paisible,
Où chaque pâquerette, à côté de sa sœur,
A des mouvements blancs d’une extrême douceur,
Dans la foule compacte et cependant flexible.
L’oiseau, pour les frôler, quitte l’orme et l’érable ;
Et le papillon gris, dans un mol unisson,
Y confond sa couleur, sa grâce et son frisson
Quand il vient y poser son corps impondérable.
Le Gnome en phaéton voit dans chacune d’elles
Une petite roue au moyeu d’or bombé,
Et le Sylphe y glissant pense qu’il est tombé
Sur un nuage ami de ses battements d’ailes.
La Nature contemple avec sollicitude
Ce petit peuple frêle, onduleux et tremblant
Qu’elle a fait tout exprès pour mettre un manteau blanc
À la virginité de cette solitude.
On dirait que le vent qui jamais ne les froisse
Veut épargner ici les fleurs des grands chemins,
Qui plaisent aux yeux purs, tentent les tristes mains,
Et que l’Amour peureux consulte en son angoisse.
Nul arôme ne sort de leur corolle blême ;
Mais au lieu d’un parfum mortel ou corrupteur,
Elles soufflent aux cieux la mystique senteur
De la simplicité dont elles sont l’emblème.
Et toutes, chuchotant d’imperceptibles phrases,
Semblent remercier l’azur qui, tant de fois,
Malgré le mur des rocs et le rideau des bois,
Leur verse de si près ses lointaines extases.
Avant que le matin, avec ses doigts d’opale,
N’ait encore essuyé leurs larmes de la nuit,
Elles feraient songer aux vierges de l’ennui
Qui s’éveillent en pleurs, et la face plus pâle.
Le soleil les bénit de ses yeux sans paupières,
Et, fraternellement, ce Gouffre-Paradis
Reçoit, comme un baiser des alentours maudits,
L’âme des végétaux et le soupir des pierres.
Puis, la chère tribu, quand le soir se termine,
Sous la lune d’argent qui se joue au travers,
Devient, entre ses houx lumineusement verts
Une vapeur de lait, de cristal et d’hermine.
Et c’est alors qu’on voit des formes long-voilées,
Deux spectres du silence et de l’isolement,
Se mouvoir côte à côte, harmonieusement,
Sur ce lac endormi de blancheurs étoilées.
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LA MOUSSE
À Hippolyte Charlemagne.
La mousse aime le caillou dur,
La tour que la foudre électrise,
Le tronc noueux comme un fémur
Et le roc qui se gargarise
Au torrent du ravin obscur.
Elle est noire sur le vieux mur,
Aux rameaux du chêne elle est grise,
Et verte au bord du ruisseau pur,
La mousse.
Le matin, au temps du blé mûr,
Ce joli végétal qui frise
Souffle un parfum terreux qui grise :
Il boit les larmes de l’azur,
Et le papillon vibre sur
La mousse.
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LA MORT DES FOUGÈRES
À Madame Charles Buet.
L’âme des fougères s’envole :
Plus de lézards entre les buis !
Et sur l’étang froid comme un puits
Plus de libellule frivole !
La feuille tourne et devient folle,
L’herbe songe aux bluets enfuis.
L’âme des fougères s’envole :
Plus de lézards entre les buis !
Les oiseaux perdent la parole,
Et par les jours et par les nuits,
Sur l’aile du vent plein d’ennuis,
Dans l’espace qui se désole
L’âme des fougères s’envole.
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BALLADE
DE LA PETITE ROSE ET DU PETIT BLUET
Nomade confident des herbes et des plantes,
Impalpable éventail du sol âpre et roussi,
Caresse des lacs morts et des rivières lentes,
Colporteur de l’arôme et du murmure aussi,
Le zéphyr m’a conté l’histoire que voici :
« Dans un mélancolique et langoureux voyage
« Que je fis tout au fond d’un jardin sans grillage
« Où des quatre horizons le mystère affluait,
« J’entendis tout à coup le charmant babillage
« De la petite rose et du petit bluet.
« Sans doute quelque fée aux mains ensorcelantes
« Leur donnait le pouvoir de cheminer ainsi,
« Car elles s’en allaient, ces fleurettes parlantes,
« Du matin jusqu’au soir, vagabondant par-ci,
« Par-là, causant d’amour et n’ayant nul souci.
« Leur tendresse n’était que de l’enfantillage ;
« Mais pourtant dans les coins ombrés par le feuillage
« Le couple si folâtre était parfois muet,
« Et je n’entendais plus le joli verbiage
« De la petite rose et du petit bluet.
« Un matin, au parfum des corolles tremblantes,
« Tout le jardin chanta sous le ciel éclairci ;
« Le bassin réveilla ses rides somnolentes,
« Le sapin fut moins triste et le serpent transi
« Parut se délecter sur le roc adouci ;
« Le papillon, l’oiseau qui vit de grappillage
« Et l’abeille qui met tant de fleurs au pillage,
« Dans un brin de soleil dansaient un menuet :
« Et j’appris que c’était le jour du mariage
« De la petite rose et du petit bluet. »
ENVOI.
Toi qui fais sur ma bouche un si doux gaspillage
De baisers qui sont frais comme le coquillage,
Princesse maladive au corps souple et fluet,
Daigne te souvenir jusque dans le vieil âge
De la petite rose et du petit bluet.
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L'Effraie des clochers (Tyto alba) est une chouette aussi couramment appelée chouette effraie ou dame blanche. L'espèce peuple tous les continents, à l'exception de l'Antarctique et certaines îles. C'est l'espèce de Strigiformes la plus répandue au monde /
Tears For Fears - Sowing The Seeds Of Love...
https://www.youtube.com/watch?v=VAtGOESO7W8The Verve - Bitter Sweet Symphony.
https://www.youtube.com/watch?v=1lyu1KKwC74LA VACHE AU TAUREAU
À Léon Cladel.
À l’aube, à l’heure exquise où l’âme du sureau
Baise au bord des marais la tristesse du saule,
Jeanne, pieds et bras nus, l’aiguillon sur l’épaule,
Conduit par le chemin sa génisse au taureau.
Compagnonnage errant de placides femelles,
Plantureuses Vénus de l’animalité,
Qui, dans un nonchaloir plein de bonne santé,
S’en vont à pas égaux comme deux sœurs jumelles.
Si le pis est pesant, les seins sont aussi lourds,
L’une a les cheveux drus, l’autre les crins opaques,
Et leurs yeux sont pareils à ces petites flaques
Où la lune projette un rayon de velours.
Aussi, rocs et buissons, les chênes et les chaumes
Semblent leur dire, émus de cette humble union,
Qu’en ce jour c’est la fête et la communion
Des formes, des clartés, des bruits et des arômes.
Un seul point les sépare, et ce point-là, c’est tout :
Séduite un beau matin par le Serpent fait homme,
Aux rameaux du Plaisir, Jeanne a cueilli la pomme,
Tandis que la génisse est vierge de partout.
Ses cornes aux bouts noirs, arquant leurs fines pointes,
Parent son doux visage ; et d’un air ingénu,
Toute neuve, elle apporte à son mâle inconnu
Ses lèvres de pucelle hermétiquement jointes.
Elles s’en vont ainsi le long des églantiers
Où l’Aurore a pleuré son déluge de perles,
Et le vol des piverts, des margots et des merles
Les effleure et les suit par dessus les sentiers.
Bientôt, sur leur trajet, la brise encore moite
Embaume son murmure et chauffe son soupir ;
Le lièvre, à travers champs, flâne et vient s’accroupir,
Et le ciel resourit à l’eau qui remiroite.
La vache, en mal d’amour, brame, le cou tendu,
Ou flaire les gazons, sans danger qu’elle y morde ;
Et la fille, en chantant, la mène par la corde,
Ivre et sereine au fond de ce pays perdu.
Soudain par la venelle où marquent les fers d’âne
Et jonchée au milieu de crotte de mouton,
On vient à sa rencontre, et vite, Jeanneton
Reconnaît le beau gars pour qui son cœur se damne.
Ils sont rendus. Voici le troupeau des canards
Qui plongeonne et s’ébat sur l’étang couleur d’huile,
Le coq sur son fumier, le pigeon sur sa tuile,
Et les deux chiens grognons, roux comme des renards.
Tous les fermiers sont là dans la cour du domaine,
Depuis l’aïeul joufflu jusqu’au pâtre chafouin ;
L’un d’eux fixe aux barreaux d’une voiture à foin
La taure qui mugit, s’effare et se démène.
On fait cercle, on s’installe autour du chariot,
Et bientôt le taurin s’avance d’un pas ferme,
Laissant choir de la morve et goutteler du germe,
Trapu, la tête courte et le pied maigriot.
Il vient ; sa longue queue, âpre et bien emmanchée,
Sur les cuisses, les flancs, et jusque sur les reins
Agite en se tordant son panache de crins
Où claquent des grumeaux de bouse desséchée.
Front bourru, mal corné, les yeux sanglants et fous,
Il bouffe devant lui comme un soufflet de forge ;
Et le fanon ridé qui croule de sa gorge
Flotte massivement et lui bat les genoux.
De sa langue râpeuse, énorme et violette,
Il fouille ses naseaux alternativement,
Et par un guttural et rauque beuglement
Il aborde d’un trait la vache qui halète.
Alors, ces animaux tremblants et tout émus,
Comme pour se conter les ruts qui les harassent,
Se hument longuement, se pourlèchent, s’embrassent,
Corne à corne, et joignant leurs gros museaux camus.
Graves et solennels près de cette voiture,
Ils ont l’air de comprendre, avec le libre instinct,
Qu’ils vont se donner là, sous l’œil blanc du Matin,
Le grand baiser d’Amour qui peuple la Nature.
Enfin, quand il a mis son mufle au bon endroit,
Le Brun, aux rayons frais du soleil qui se dore,
Renifle dans le vent la senteur qu’il adore
Et s’apprête, indécis, boiteux et maladroit.
Il marche à reculons, il tournoie, il oblique ;
Puis, ayant consulté sa récente vigueur,
Darde son nerf pointu dans toute sa longueur,
Et s’enlève puissant, fauve et mélancolique.
Mais, déséquilibré sitôt qu’il est debout,
Il use, à tâtonner, son ardeur qui succombe :
Il se hisse et fléchit, il regrimpe et retombe ;
Et pourtant, le taureau n’est pas encore à bout.
En vain les quolibets pleuvent du petit groupe :
Il se recueille en lui pour un nouvel assaut,
Il reflaire, il relèche, il se dresse en sursaut,
Et voilà qu’il reprend la vache par la croupe.
Ah bravo ! cette fois, la saillie a porté !
Certe, il n’est pas besoin que le veau recommence :
Il a, d’un jet suprême, engouffré sa semence
Jusque dans le fin fond de la maternité !
Et tandis que la vache, absolument inerte,
Cuve un ravissement qui ne peut s’exhaler,
Le taureau couvre encore, avant de s’en aller,
La vierge de vingt mois qu’il a si bien ouverte.
Or, Jeanne et son galant surveillés par les Vieux,
Ayant vu tout cela sans pouvoir rien se dire,
Échangent à l’envi les baisers du sourire
Et les attouchements des gestes et des yeux ;
Puis, le désir mouillant leur prunelle flambante,
Pleine de longs regards coulés en tapinois,
Tous deux ont convenu, par un signal sournois,
De se voir aujourd’hui, juste à la nuit tombante.
Mais, avec le départ du Maître en cheveux blancs,
Finit cette humble scène aux acteurs si nature :
Chacun s’en va ; le Brun retourne à sa pâture,
La génisse, œil mi-clos, suit la fille à pas lents.
Et Jeanne s’en revient, voluptueuse et rose,
En songeant que ce soir, à l’heure des crapauds,
Elle, bien moins niaise, et lui, bien plus dispos,
Sous la Lune ils feront, tous deux, la même chose.
L'usage de substances comme le LSD, la salvia divinorum et d'autres psychotropes hallucinogènes
vise parfois à provoquer une extase. La mystique ou le mysticisme est ce qui a trait aux mystères,
aux choses cachées ou secrètes : Le terme relève principalement du domaine religieux, et sert à qualifier
ou à désigner des expériences spirituelles de l'ordre du contact ou de la communication avec
une réalité transcendante non discernable par le sens commun.
« Mystique » vient de l'adjectif grec μυστικός (mustikos). C'est un mot de la même famille que le verbe μυέω (muéô)
qui signifie « initier, enseigner », et que le nom μυστήριον (mustérion) qui a donné « mystère ».
Bien qu'il remonte à l'Antiquité, le terme mystique n'est employé comme substantif (« la mystique »)
que depuis le xviie siècle. Avant cela, il n'existe que comme adjectif : est mystique ce qui relève
de la connaissance du mystère ou d'un mystère.
LE MINET
Il tète avec avidité
Et se cogne au sein qu’il enlace ;
Puis, lorsque sa nourrice est lasse,
Il dort sur son ventre ouaté.
Pour le minet doux et futé
C’est un lit que rien ne remplace !
Il tète avec avidité
Et se cogne au sein qu’il enlace.
Quand il s’est bien lissé, gratté,
Pris la queue et vu dans la glace,
Après ses tournements sur place
Et ses petits sauts de côté,
Il tète avec avidité.
LA PETITE SOURIS
La petite souris blanchette
Glisse d’un pas bref et menu
Autour du bébé presque nu
Qui gigote sur sa couchette.
Et tandis que sur sa manchette
L’enfant bave, rose et chenu,
La petite souris blanchette
Glisse d’un pas bref et menu.
Crac ! la voilà sur la planchette
À deux doigts du frêle ingénu !
Mais le chat noir est survenu :
Elle rentre dans sa cachette,
La petite souris blanchette.
https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Minet"Un rover doit voyager, et Mars 2020 l'a fait hier", a déclaré John McNamee, chef de projet Mars 2020. "Nous avons hâte de mettre de la terre martienne rouge sous ses roues."
Le JPL construit et gérera les opérations du rover Mars 2020 pour la NASA. Le programme Launch Services de la NASA, basé au Kennedy Space Center de l'agence en Floride, est responsable de la gestion du lancement.
Mars 2020 fait partie d'un programme plus vaste qui comprend des missions sur la Lune comme moyen de se préparer à l'exploration humaine de la planète rouge. Chargée de renvoyer des astronautes sur la Lune d'ici 2024, la NASA établira une présence humaine soutenue sur et autour de la Lune d'ici 2028 grâce aux plans d'exploration lunaire Artemis de la NASA .
Pour plus d'informations sur la mission, rendez-vous sur:
https://mars.nasa.gov/mars2020/"Pour atteindre les objectifs scientifiques ambitieux de la mission, nous avons besoin que le rover Mars 2020 couvre beaucoup de terrain", a déclaré Katie Stack Morgan, scientifique adjointe du projet Mars 2020.
Mars 2020 est conçu pour prendre plus de décisions de conduite pour lui-même que n'importe quel rover précédent. Il est équipé de caméras de navigation couleur à haute résolution et à large champ de vision, d'un "cerveau" informatique supplémentaire pour le traitement des images et la création de cartes, et d'un logiciel de navigation automatique plus sophistiqué. Il a également des roues qui ont été repensées pour une durabilité accrue.
Toutes ces améliorations permettent au rover de parcourir environ 650 pieds (200 mètres) par jour martien. Pour mettre cela en perspective, le plus long trajet en une seule journée martienne était de 214 mètres (702 pieds), un record établi par le rover Opportunity de la NASA. Mars 2020 est conçu pour faire la moyenne de la distance de conduite record planétaire actuelle.
https://www.nasa.gov/feature/jpl/nasas-mars-2020-rover-completes-its-first-driveTÉMOIGNAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie
POUR AMANDINE ET LES PEUPLES.
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Kounak le chat....